Un hackathon intelligent et pas artificiel
Le 11 mars à Cluny, le Hackathon VinEquip débutait. Deux jours pour « hacker » l’Intelligence artificielle sur le thème de la vitiviniculture. Cette trentaine de hackeurs était donc là pour mélanger leurs savoirs, sur l’informatique, la filière, la viticulture… Et pour leur donner des idées, une conférence inaugurale avait lieu. L’occasion de défricher l’IA et ses conséquences sur la filière.

Évidemment, l’IA est un mot à la mode pour attirer les investisseurs et vendre des services (sans forcément de nouveautés parfois). « L’IA est un concept fourre-tout, pas très scientifique », débutait David Fofi. Pourtant, à écouter les experts, nul doute que l’IA va profondément changer nos vies, nos sociétés et nos métiers. En bien et en moins bien. « Pas de positivisme, il y a des avantages, des inconvénients et des risques », prévenait-il faire une présentation « neutre sur l’état de l’art », lui qui est professeur à l’Université de Bourgogne au Creusot. Pour lui, l’IA peut être définie au sens large par « des méthodes d’apprentissage profond par intelligence seule qui vient de l’image », lui qui travaille au laboratoire ImVia, spécialisé dans la « vision par ordinateur ». Son collègue enseignant cherch...
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