Fertilisation phosphatée du colza
Un point à ne pas négliger
Le colza est très exigeant en phosphore. Tout déficit dans
l’alimentation phosphatée conduit à des pertes de rendement pouvant
entamer plus de 50 % du potentiel de la culture dans les situations les
plus carencées. Le Cétiom fait ici le point en perspective des prochains semis.
l’alimentation phosphatée conduit à des pertes de rendement pouvant
entamer plus de 50 % du potentiel de la culture dans les situations les
plus carencées. Le Cétiom fait ici le point en perspective des prochains semis.

Le phosphore est un élément essentiel de la constitution des cellules et du fonctionnement métabolique. Il favorise également l’implantation de la culture en stimulant la croissance racinaire. Il est donc indispensable dès la mise en place de la culture. Les quantités absorbées augmentent fortement au printemps en corrélation avec la production de biomasse. En avril, le colza peut ainsi absorber jusqu’à 2 kg/jour/ha de phosphore.
Essai longue durée de Miermaigne (CA 28)
Voir la photographie en bandeau
Entretenir la fertilité du sol
Pour ne pas limiter le potentiel de production, l’entretien de la fertilité du sol est essentiel car la grande majorité du phosphore absorbé provient du sol et non des engrais apportés sur la culture en place. En situation limitante, l’apport d’engrais ne corrige que partiellement le déficit de la culture car les ions phosphates réagissent avec les constituants du sol et deviennent alors plus ou moins assimilables.
Selon les principes de la méthode Comifer, la fumure de fond doit être gérée en fonction des teneurs de référence.
Conseil de fumure phosphatée pour un objectif de rendement de 35 q/ha
Insérer ici le tableau n° 1
Redresser une situation carencée est toujours rentable !
Cinq essais conduits en 2009 et 2010 par le Cétiom ont montré l’intérêt d’un apport d’engrais de redressement sur le rendement du colza, lorsque le phosphore est le premier facteur limitant. Le gain de productivité est variable selon la gravité de la carence, allant de 3,5 à 15,7 q/ha dans les situations étudiées.
Insérer ici le tableau n° 2
Apport d’automne ou de printemps ?
Lorsque les apports sont bloqués sur colza ou dans les parcelles faiblement pourvues en phosphore disponible, il est préférable d’apporter le phosphore en fin d’été avant l’implantation de la culture pour limiter le risque de carence précoce à l’automne. Le stade de sensibilité maximale du colza à la carence en phosphore se situe pendant la phase juvénile, au stade 5-6 feuilles. L’épandage à l’implantation laisse, par ailleurs, la possibilité d’incorporer ce qui permet une meilleure répartition de l’élément minéral à proximité des racines.
Dans les parcelles où le phosphore est apporté régulièrement, il est possible de réaliser l’apport en fin d’été ou bien au printemps. L’entretien régulier de la fertilité du sol offre plus de souplesse pour la réalisation de l’intervention et permet de s’adapter aux contraintes de l’exploitation (organisation des chantiers, prix de l’engrais).
Faciliter l’absorption du phosphore grâce à une bonne structure du sol
Essai longue durée de Miermaigne (CA 28)
Voir la photographie en bandeau
Entretenir la fertilité du sol
Pour ne pas limiter le potentiel de production, l’entretien de la fertilité du sol est essentiel car la grande majorité du phosphore absorbé provient du sol et non des engrais apportés sur la culture en place. En situation limitante, l’apport d’engrais ne corrige que partiellement le déficit de la culture car les ions phosphates réagissent avec les constituants du sol et deviennent alors plus ou moins assimilables.
Selon les principes de la méthode Comifer, la fumure de fond doit être gérée en fonction des teneurs de référence.
Conseil de fumure phosphatée pour un objectif de rendement de 35 q/ha
Insérer ici le tableau n° 1
Redresser une situation carencée est toujours rentable !
Cinq essais conduits en 2009 et 2010 par le Cétiom ont montré l’intérêt d’un apport d’engrais de redressement sur le rendement du colza, lorsque le phosphore est le premier facteur limitant. Le gain de productivité est variable selon la gravité de la carence, allant de 3,5 à 15,7 q/ha dans les situations étudiées.
Insérer ici le tableau n° 2
Apport d’automne ou de printemps ?
Lorsque les apports sont bloqués sur colza ou dans les parcelles faiblement pourvues en phosphore disponible, il est préférable d’apporter le phosphore en fin d’été avant l’implantation de la culture pour limiter le risque de carence précoce à l’automne. Le stade de sensibilité maximale du colza à la carence en phosphore se situe pendant la phase juvénile, au stade 5-6 feuilles. L’épandage à l’implantation laisse, par ailleurs, la possibilité d’incorporer ce qui permet une meilleure répartition de l’élément minéral à proximité des racines.
Dans les parcelles où le phosphore est apporté régulièrement, il est possible de réaliser l’apport en fin d’été ou bien au printemps. L’entretien régulier de la fertilité du sol offre plus de souplesse pour la réalisation de l’intervention et permet de s’adapter aux contraintes de l’exploitation (organisation des chantiers, prix de l’engrais).
Faciliter l’absorption du phosphore grâce à une bonne structure du sol
Les jeunes racines doivent pouvoir se déplacer vers les ions phosphates peu mobiles. Tout facteur impactant négativement la croissance racinaire, comme une mauvaise structure du sol, pénalise l’absorption du phosphore.