L’élevage est indispensable
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et l’Académie d’agriculture de France (AAF) organisaient fin février un colloque sur le thème « Élevage en transition vers la durabilité ».

Scientifiques et académiciens agricoles se sont creusés les méninges pour essayer d’esquisser une définition de l’élevage durable. Une tâche d’autant plus complexe que l’élevage lui-même est très hétéroclite selon les territoires, les systèmes de production et les itinéraires techniques. « Et que les impacts des élevages sont importants, de manière négative et positive sur de nombreux systèmes », a indiqué Jean-Louis Peyraud, directeur de recherche à l’Inrae. Côté négatif, l’élevage participe « à l’émission de gaz à effet de serre, à la déforestation, à la résistance aux anti-microbiens, à la surconsommation de protéines animales, etc. », a-t-il listé. L’élevage produit également des externalités positives : valorisation de biomasses non consommables, production d’engrais organiques, gestion des paysages, ga...
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