Nicolas Charnay va pouvoir tester l’engraissement sur son exploitation
En reprenant la ferme de ses parents, Nicolas Charnay a décidé d’engraisser ses dix premières réformes charolaises. Pour cette exploitation de montagne qui vendait toute sa production maigre, l’aide de la Région va permettre de tester cette production pendant trois ans.

Nicolas Charnay vient de reprendre la ferme de ses parents à Gibles après avoir travaillé pendant dix ans dans la mécanique agricole. « Tant que mon père ne prenait pas sa retraite, je n’y pensais pas vraiment », confie l’intéressé. Mais le moment venu, l’attachement familial à cette exploitation détenue depuis quatre générations a été plus fort et Nicolas a choisi de succéder à son père. La structure compte aujourd’hui 70 vêlages charolais et un atelier porcin naisseur de 45 truies. Jusqu’alors, toute la production de l’élevage était commercialisée maigre. Nés de septembre à décembre, broutards et laitonnes quittent la ferme avant l’hiver. La précocité des vêlages est liée à la reproduction par insémination artificielle pratiquée sur 80 % des femelles et ce depuis de nombreuses années. L’assurance qui manquait pour le faire Dans un secteur au relief accident...
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