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Saône-et-Loire Galop

La belle réussite du Chaser Day

Dans un contexte pas forcément facile, Saône-et-Loire Galop n’a de cesse d’aider à la vente de chevaux avec, comme vitrine, le Chaser Day à Paray-le-Monial. Mais aussi d’aller de l’avant comme en témoigne le soutien actif à l’arrivée d’un étalon dans le département. 
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Pour le syndicat des éleveurs de chevaux de course Saône-et-Loire Galop qui tenait son assemblée générale à la ferme expérimentale de Jalogny samedi dernier, l’événement majeur de l’année écoulée a sans nul doute été le Chaser Day organisé le 20 juin à l’hippodrome de Paray-le-Monial. Existant depuis de nombreuses années, le concours AQPS de Paray-le-Monial a pris une toute nouvelle dimension sous l’impulsion de Saône-et-Loire Galop. En sus du concours qualificatif pour la grande finale de Decize qui a réuni 99 animaux, il a acquis une plus large audience en changeant de nom pour rassembler 142 chevaux en 2014. Ouvert aux purs-sangs, il profite d’une organisation et d’une couverture médiatique qui en ont fait un événement en soi, et en France et à l’étranger, puisque plusieurs éleveurs, propriétaires, entraîneurs et courtiers anglais et irlandais ont fait le déplacement jusqu'en Bourgogne. Le jour même, 24 animaux ont ainsi été vendus. Sans parler des contacts noués avant, pendant et après cette journée. Fort du succès rencontré depuis 2013, Saône-et-Loire Galop a d’ores et déjà planifié l’édition 2015 qui aura lieu le 19 juin. Avec toutefois quelques probables modifications. Ainsi, les productions locales devraient être associées. Il pourrait alors être organisé un concours de fromages de chèvre de l’AOP. Mais aussi une dégustation de l’AOP bœuf de Charolles.

Un partenariat inédit et unique en France


A l’issue de cette assemblée générale, a eu lieu la présentation de Tiger Groom, premier étalon pur-sang stationné à la ferme de Jalogny. Un cheval qui n’est pas n’importe qui puisqu’il peut se prévaloir de 11 victoires – dont Listed en plat – et de 36 places en 73 courses avec plus de 500.000 € de gains. L’arrivée de Tiger Groom est l’aboutissement de plusieurs mois de travail entre la Chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire et Saône-et-Loire Galop. Acquis par un groupe de cinq éleveurs, ce cheval effectue son retour dans l’hexagone après une année passée en Grande Bretagne. Cette démarche permet de palier les difficultés rencontrées par les éleveurs depuis plus de dix ans. Car depuis 2002, l’étalonnage en Saône-et-Loire a subi bon nombre d’aléas. On citera pêle-mêle la perte des stations de Génelard, Cluny et La Clayette ainsi qu’un désengagement de l’IFCE et des Haras nationaux. L’objectif de ce projet est simple : stabiliser une offre génétique de bonne qualité à un tarif extrêmement raisonnable et de proximité pour les éleveurs du département. Des aménagements ont été et vont être réalisés sur le site de Jalogny. Les éleveurs se sont fortement impliqués dans la réalisation des travaux au côté du personnel de la Chambre d’Agriculture.

La Chambre d’Agriculture partie prenante


Ce partenariat entre une Chambre d’Agriculture et un groupe d’éleveurs de chevaux visant à l’exploitation d’un étalon est totalement inédit et unique au plan national. C’est une nouvelle étape importante dans la réalisation du vaste projet Ferme de Jalogny porté par les élus de la Chambre d’Agriculture. Il s’inscrit dans la volonté d’intégrer pleinement et entièrement la filière équine. Mais tout cela n’aurait pu être possible, comme le précise Georges Richardot, sans le soutien apporté par la Chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire. « Cela va être un très beau site. » Pour sa part, Christian Decerle, président de la Chambre d’Agriculture de Saône et Loire, a dit son « plaisir d’avoir rencontré des équipes battantes… Pour le projet de Jalogny, il me semble extrêmement important que toutes les forces et les diversités composant l’agriculture se rassemblent. Il ne faut pas rester statique. Il faut apporter un souffle nouveau. Cela doit devenir un véritable lieu de promotion. Il faut en faire la vitrine de l’ensemble des talents de l’agriculture dans toute sa diversité. La Chambre d’Agriculture ne pouvait pas faire moins que faciliter l’accueil d’un tel étalon. »

Saône-et-Loire Galop


Né il y a sept ans, le syndicat des éleveurs de chevaux de course Saône et Loire Galop est présidé par Georges Richardot depuis 2010. Comptant soixante adhérents – dont une majorité qui ne dispose que de deux ou trois animaux –, ce syndicat peut se prévaloir d’une grande qualité de ses chevaux dont plusieurs se sont illustrés non seulement en France mais aussi en Angleterre. Avec, à la clé, plusieurs victoires. « Notre objectif est de faciliter la vente des chevaux. Avec une belle vitrine qu’est le Chaser Day de Paray-le-Monial. »


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