« L’injuste prix de notre alimentation », ses coûts pour les finances publiques et pour « la société et la planète »
Le 20 février à Tournus, le Groupement des agrobiologistes de Saône-et-Loire (Gabsel) tenait son AG au lycée de l’horticulture et du paysage de Tournus. L’après-midi était ouvert au public pour présenter une étude nationale sur « l’injuste prix de notre alimentation » et surtout pour argumenter auprès des politiques publiques sur ses « coûts pour la société et la planète ». Un chiffrage inédit qui remet certaines perspectives en question.
Avant de rentrer dans le dur – méthodes, chiffres, graphiques et moult conclusions à tirer – de cette étude, l’animatrice, Aline Vue dressait rapidement la carte d’identité du Gabsel et les chiffres de la Bio en Saône-et-Loire notamment. « La Bio reste à l’équilibre en nombre » avec 613 fermes labellisées, pour 22.300 ha, soit 4,4 % des surfaces utiles agricoles. L’ordre des filières reste le même avec la viticulture en tête, les exploitations de polyculture-élevage, le maraîchage (principalement orienté légumes… En 2024, si 41 arrêts ont été enregistrés, 48 nouvelles structures ont été labellisées Bio en 2024. « Beaucoup de petites surfaces », faisant que les surfaces stagnent. Le Gabsel espère que la tendance nationale bio n’est que « provisoire et que les consommateurs prendront conscience qu’il est urgent d’agir à la hauteur des enjeux agroécologiques ». Le président du G...
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