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Décapitalisation

La FNB veut un engagement de la filière

Dans une tribune publiée le 26 mars, la Fédération nationale bovine (FNB) s’inquiète du déficit de viande au niveau mondial qui se traduit au niveau européen par une baisse de l’ensemble des abattages de bovins. Cédric Mandin, Secrétaire Général de la FNB revient sur la situation actuelle et ses conséquences pour la filière.

La FNB veut un engagement de la filière

Comment expliquez-vous cette progression des cours observée depuis plusieurs mois au niveau européen mais aussi français ?Cédric Mandin : On se rend compte qu’il y a un déficit de viande au niveau mondial qui se traduit au niveau européen par une baisse de l’ensemble des abattages européens de bovins. Mécaniquement cela induit une évolution positive des prix, due à la baisse du cheptel, dans un contexte de bonne demande. Cela a donné une dynamique positive depuis la fin d’année 2024, avec une marche avant sur les tarifs dans l’ensemble des pays européens… contrairement à la France. Cette hausse s’est observée sur les jeunes bovins puis les vaches, alors qu’en France il y avait une véritable pression à la baisse de l’ensemble des abatteurs, notamment sur les vaches laitières qui a pesé sur l’ensemble du commerce des femelles en cette fin d’année 2024. Que faut-il faire pour enrayer cette baisse de cheptel ?CM 

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