Céréales
L’Union européenne importe massivement des céréales tout en exportant moins. La Roumanie est en tête des pays européens exportateurs de blé alors que la France est reléguée en 4ème position.
L’Union européenne importe massivement des céréales tout en exportant moins. La Roumanie est en tête des pays européens exportateurs de blé alors que la France est reléguée en 4ème position.
Ayant plutôt bien résisté aux impacts de l’inflation sur les ventes, les fabricants de salades en sachet recherchent plus de visibilité au travers d’une interprofession.
En raison des fortes pluies automnales et des conditions humides qui ont empêché certaines parcelles d'être moissonnées, la production française de tournesol est revue « légèrement à la baisse », à 1,7 million de tonnes (contre 1,8 Mt) il y a un mois, indique le ministère de l'Agriculture dans une note parue le 12 novembre.
À l’instar de l’allemand Bayer, le semencier américain Stine compte déployer un nouveau concept de maïs en France : le « short corn », plus court et plus dense que les variétés communément cultivées. Horizon : 2026-2027.
Cela fait trente ans que les États-Unis cultivent des OGM, et un peu plus de vingt-cinq que la France s’y refuse, au grand dam de nombreux maïsiculteurs, qui craignent qu’un fossé se creuse entre les deux rives de l’Atlantique. Pour l’heure, les effets sont limités. Les OGM ne semblent pas avoir accru significativement les différences de rendements avec les fermes européennes. Ils ont pu améliorer la qualité sanitaire des grains, mais surtout faciliter le travail des farmers américains. Pourtant, depuis 2017, les rendements européens en maïs semblent décrocher des États-Unis, moins sujets aux aléas – une tendance à confirmer et à investiguer. A priori, l'évolution génétique ne serait pas en cause, selon les sélectionneurs, qui rappellent les différences d’environnements climatique et réglementaire. Ce qui n’exclut pas qu’elle le devienne demain. Dans un monde de plus en plus touché par les sécheresses, la transgénèse n’est, certes, pas la mieux placée pour faire face à ce problème présenté comme polygénique. Mais des recherches sont en cours chez les principaux semenciers, en OGM, en NBT, comme en sélection conventionnelle, qui promettent des avancées d’ici quelques années.
Selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), dont le 45 congrès s’est tenu à Dijon du 14 au 18 octobre 2024, la production mondiale de vin est attendue à moins de 250 millions d’hectolitres (Mhl).
Le conseil spécialisé grandes cultures de FranceAgriMer a présenté, le 16 octobre, ses premières estimations de la récolte de céréales bio, encore plus affectée par les pluies qu’en conventionnel.
Au 1er octobre, la production française de poires de table pour l’année 2024 est estimée à 145 000 tonnes, soit une hausse de 13 % par rapport à 2023.
La production française de maïs sera abondante cette année (13,475 Mt), permise par des rendements de 91,4 quintaux par hectare (q/ha) et surtout par une superficie de plus de 1,475 million d’hectares (+ 21 % sur un an).
Fin septembre, le 6e salon de l’élevage de la coopérative Bourgogne du sud a drainé 450 visiteurs à Bergesserin. La coopérative y a présenté une vitrine de tout son savoir-faire ainsi que l’offre qu’elle propose à ses adhérents éleveurs.
Selon le dernier bulletin Céré’Obs de FranceAgriMer paru le 10 octobre, les récoltes de maïs n’ont atteint que 6 % des surfaces, alors qu’elles étaient déjà avancées à 44 % l’an passé et 40 % sur la moyenne des cinq années précédentes
Début septembre, des lâchers de Ganaspis kimorum ont été réalisés sur deux exploitations situées dans la Drôme et l’Ardèche. Élevé en laboratoire, cet insecte doit permettre de baisser la pression provoquée par la mouche Drosophila suzukii sur les cerisiers.
Les 10 millions de tonnes de céréales produites en France en moins cette année réduiront d’autant les capacités d’exportations du pays.
Le plan d’arrachage de vignes doit viser « aux alentours de 60 000 hectares ». C’est l’estimation affichée par FranceAgriMer alors que Bruxelles a validé la mise en place d’un plan d’arrachage définitif des vignes.
L’Union des syndicats des industries des produits amylacés et de leurs dérivés (Usipa) a fait un point de situation sur les marchés français et internationaux.
Après une année très morose, la Coopération agricole métiers du grain essaie d’anticiper les soubresauts à venir. Son président, Antoine Hacard propose la mise en place d’un plan de modernisation des silos et la fin de la séparation vente/conseil.
Le réseau des coopératives du grain a chiffré à trois cents millions d’euros le manque à gagner induit par la mauvaise moisson qui s’ajoute à plusieurs années de hausse des charges. Les coopératives demandent le soutien du gouvernement.