Terres de Jim 2024
50 à 100 bénévoles de Haute-Saône seront présents
La saison des concours de labours va bientôt commencer, avec Terres de Jim comme point d’orgue, du 6 au 8 septembre à Mamirolle. A l'image de ceux de Saône-et-Loire et de Bourgogne, les JA de Haute-Saône seront de la partie, dans les rangs des indispensables bénévoles qui vont permettre la réussite de l’évènement.
Thibault Dirand, responsable « Terres de Jim 2024 » des JA de Haute-Saône, s’investit depuis de nombreuses années dans l’organisation des concours de labour, à l’échelle cantonale et départementale : « La finale départementale a eu lieu déjà deux fois dans mon canton depuis que je suis aux JA, se souvient-il : ça nous fait des étés bien chargés, côté organisateurs, mais aussi de super souvenirs ! » Pour le jeune homme, qui âgé de 36 ans, le jeu en vaut la chandelle. « Déjà, on se retrouve entre collègues, on échange, on discute beaucoup. C’est aussi une rencontre avec le public, les consommateurs, à qui on peut parler du métier d’agriculteur et faire goûter les productions locales. Ce sont des évènements qui nous permettent aussi de faire rentrer de nouveaux jeunes chez les JA, qui vont prendre des responsabilités par la suite… Cette année, nous irons donner un coup de main à nos voisins du Doubs – entre 50 et 100 JA de Haute-Saône sont bénévoles à Terres de Jim : c’est aussi ça la solidarité entre les JA ! »
Tisser des liens
Âgé de 25 ans, jeune agriculteur installé à Calmoutier dans un Gaec familial de polyculture-élevage, Quentin Paillotet participe depuis plusieurs éditions à Terres de Jim, aux « Halles de Jim », un marché du terroir JA, tenu par des JA volontaires venus de toutes les régions de France pour proposer à la dégustation et à la vente les trésors gastronomiques de leurs terroirs. « J’y participe depuis trois ans avec beaucoup de plaisir. C’est l’occasion de tisser des liens avec d’autres JA, venus d’autres régions, c’est toujours très convivial ». Il a vu au cours des années se renforcer les dispositifs de sécurité autour de l’évènement, « ça devient quand même de plus en plus complexe à organiser pour les équipes », reconnaît-il. Mais c’est pour la bonne cause ! « Il va y avoir beaucoup de travail, rien que pour préparer et servir les repas : les organisateurs attendent 100.000 visiteurs et prévoient de servir 50.000 repas ! »