Damien Martin
L’ambition de l’excellence de Damien Martin

Associant à la fois modestie et ambition de l’excellence, Damien Martin est l’une des figures montantes de la viticulture mâconnaise. Un vigneron qui fourmille de projets et entend aller de l’avant.

L’ambition de l’excellence de Damien Martin

Après avoir travaillé avec son père Maurice, Robert Martin, membre de la cave de Charnay-lès-Mâcon, s’installe seul en 1976. C’est en 1982 que naît le domaine de la Denante avec 2.5 hectares. Pour sa part, Damien, fils de Robert, suit des études d’abord à Davayé puis Beaune pour obtenir son bac pro. C’est dans ce cadre qu’il part deux mois en Nouvelle-Zélande en 2010. L’occasion de découvrir un autre monde, visitant une multitude d’exploitations, d’un petit domaine de 5 hectares à d’immenses structures plus proches de l’industrie que de l’artisanat. « J’ai beaucoup appris ». L’occasion aussi de se rendre compte des atouts de la Bourgogne viticole.

Certification HVE

Le mois d’avril 2011 marque l’installation de Damien Martin avec son père, ce dernier partant en retraite en 2015. Aujourd’hui, disposant de 21 hectares sur les communes de Davayé, Prissé, Fuissé, Chevagny-lès-Chevrières et Verzé, Damien Martin s’appuie sur son épouse Sophie, son papa Robert dont les conseils demeurent précieux, deux salariés à plein temps et un apprenti. Entre vins blancs et rouges, tranquilles et pétillants, ils commercialise 80 % de sa production en bouteilles. Avec 70 % de ces bouteilles destinées à l’export (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Belgique, Suisse, République Tchèque et Japon) et 30 % au marché français entre particuliers et CHR. Quant aux 20 % de volume restant, il trouve preneur auprès du négoce.

Côté travail de la vigne, l’exploitation est certifiée HVE depuis un an. « Cela a juste mis un nom sur ce que nous faisons depuis vingt ans. Nous labourons toutes nos vignes un rang sur deux. Cela nous a permis de diminuer de 80 % le glyphosate. Nous pratiquons la taille guyot, y compris en rouge. Nous utilisons le même matériel pour toutes nos vignes. Nous broyons tout et ne brûlons rien. L’idéal pour avoir un apport d’humus naturel auquel nous ajoutons un peu de fumier. L’idée est aussi de faire le moins de passage possible dans les vignes. Nous remplaçons également environ 2.000 pieds par an. Nous vendangeons à la machine ».

Du côté de la cave, « dès que le raisin est pressuré, je le laisse 24h à 30h se reposer, pour faire un bon débourbage, à froid. Je n’utilise que des levures indigènes. Cela donne des vins plus naturels. Le temps est un allié : il faut laisser faire les vins. Environ 200 hectolitres passent en fût ». C’est un vrai travail d’orfèvre auquel s’atèle Damien Martin, toujours à la recherche de ce qui va améliorer une cuvée. « Je ne suis jamais totalement satisfait de ce que je fais ».

De séduisants projets

Pour le futur, notre vigneron fourmille de projets. A l’image de la création d’un Grand Cras qui sortira en 2021. Un vin issu d’une fermentation à basse température, avec des levures cryogéniques qui prennent le dessus sur les levures indigènes. « Cela a mis 22 jours pour fermenter, tout doucement, en délicatesse. Il va y avoir 23 mois de cuve. L’idée est d’avoir à la fois de la minéralité, du fruit et du gras ». Autre nouveauté à venir : Les Fournaises, issues d’une parcelle qui est sur du calcaire blanc. Enfin, avec son frère Mickaël, chocolatier réputé de Charnay-lès-Mâcon, il va associer vin et chocolat pour créer deux produits, l’un solide, l’autre liquide.

L’ambition de l’excellence de Damien Martin

Après avoir travaillé avec son père Maurice, Robert Martin, membre de la cave de Charnay-lès-Mâcon, s’installe seul en 1976. C’est en 1982 que naît le domaine de la Denante avec 2.5 hectares. Pour sa part, Damien, fils de Robert, suit des études d’abord à Davayé puis Beaune pour obtenir son bac pro. C’est dans ce cadre qu’il part deux mois en Nouvelle-Zélande en 2010. L’occasion de découvrir un autre monde, visitant une multitude d’exploitations, d’un petit domaine de 5 hectares à d’immenses structures plus proches de l’industrie que de l’artisanat. « J’ai beaucoup appris ». L’occasion aussi de se rendre compte des atouts de la Bourgogne viticole.

Certification HVE

Le mois d’avril 2011 marque l’installation de Damien Martin avec son père, ce dernier partant en retraite en 2015. Aujourd’hui, disposant de 21 hectares sur les communes de Davayé, Prissé, Fuissé, Chevagny-lès-Chevrières et Verzé, Damien Martin s’appuie sur son épouse Sophie, son papa Robert dont les conseils demeurent précieux, deux salariés à plein temps et un apprenti. Entre vins blancs et rouges, tranquilles et pétillants, ils commercialise 80 % de sa production en bouteilles. Avec 70 % de ces bouteilles destinées à l’export (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni, Belgique, Suisse, République Tchèque et Japon) et 30 % au marché français entre particuliers et CHR. Quant aux 20 % de volume restant, il trouve preneur auprès du négoce.

Côté travail de la vigne, l’exploitation est certifiée HVE depuis un an. « Cela a juste mis un nom sur ce que nous faisons depuis vingt ans. Nous labourons toutes nos vignes un rang sur deux. Cela nous a permis de diminuer de 80 % le glyphosate. Nous pratiquons la taille guyot, y compris en rouge. Nous utilisons le même matériel pour toutes nos vignes. Nous broyons tout et ne brûlons rien. L’idéal pour avoir un apport d’humus naturel auquel nous ajoutons un peu de fumier. L’idée est aussi de faire le moins de passage possible dans les vignes. Nous remplaçons également environ 2.000 pieds par an. Nous vendangeons à la machine ».

Du côté de la cave, « dès que le raisin est pressuré, je le laisse 24h à 30h se reposer, pour faire un bon débourbage, à froid. Je n’utilise que des levures indigènes. Cela donne des vins plus naturels. Le temps est un allié : il faut laisser faire les vins. Environ 200 hectolitres passent en fût ». C’est un vrai travail d’orfèvre auquel s’atèle Damien Martin, toujours à la recherche de ce qui va améliorer une cuvée. « Je ne suis jamais totalement satisfait de ce que je fais ».

De séduisants projets

Pour le futur, notre vigneron fourmille de projets. A l’image de la création d’un Grand Cras qui sortira en 2021. Un vin issu d’une fermentation à basse température, avec des levures cryogéniques qui prennent le dessus sur les levures indigènes. « Cela a mis 22 jours pour fermenter, tout doucement, en délicatesse. Il va y avoir 23 mois de cuve. L’idée est d’avoir à la fois de la minéralité, du fruit et du gras ». Autre nouveauté à venir : Les Fournaises, issues d’une parcelle qui est sur du calcaire blanc. Enfin, avec son frère Mickaël, chocolatier réputé de Charnay-lès-Mâcon, il va associer vin et chocolat pour créer deux produits, l’un solide, l’autre liquide.