Salers de Bourgogne
La race Salers progresse et séduit la Bresse aussi

L’association Salers de Bourgogne était réunie en Bresse louhannaise fin avril dernier. A l’image de ce secteur de l'est bourguignon, la race continue de progresser dans la région, forte de sa rusticité. Son succès, elle le doit désormais aussi à la qualité de sa viande. Comme pouvait en témoigner les associés de la Ferme des Roths, éleveurs de Salers en vente directe à Montret.

La race Salers progresse et séduit la Bresse aussi

L'association Salers de Bourgogne organisait son assemblée générale le 23 avril dernier à Juif près de Louhans. Une quarantaine d'éleveurs venus des départements bourguignons étaient présents. Le Herd Book Salers était également représenté par quelques éleveurs du Cantal ainsi que la coopérative Elva Novia. « Cette assemblée fut l'occasion de constater que la salers a su séduire en Bresse aussi », se félicite le président de l’association Salers de Bourgogne Jean-Pierre Mauguin.

Les chiffres présentés par le HBS ont confirmé les atouts de cette race en matière de fertilité, qualités maternelles, rusticité et coût de production. La différence avec d’autres races se creuse notamment sur les frais vétérinaires. Loin de son berceau d’origine, ses effectifs sont en constante évolution en Bourgogne. La région compte actuellement 7.718 salers : 544 vaches dans l’Yonne ; 2.059 vaches en Côte-d’Or ; 2.527 vaches dans la Nièvre et 2.588 vaches en Saône-et-Loire. La Salers brille aussi à travers la qualité de sa viande très prisée par les plus grands restaurateurs.  « Une réputation qui ne fut pas démentie par l'excellent repas partagé par les participants à l'issue de cette assemblée », confie le président. Ce repas était d'ailleurs préparé par Olivier Coulon, éleveur de Salers qui a fait visiter son élevage l'après-midi. Sous le nom de la Ferme des Roths à Montret, l’éleveur commercialise la totalité de sa production en vente directe. « La bonne humeur et le beau temps étaient au rendez-vous pour ce sympathique moment d’échange et une visite d'élevage est d’ores et déjà programmée en septembre », annonce Jean-Pierre Mauguin.