Pas de surprise. L’année 2024 a été mauvaise pour les céréales françaises. La pluie aura eu raison des rendements de blé tendre, annoncés à 64 q/ha en moyenne, en baisse de 11 % par rapport à la moyenne décennale.
L’année a été mauvaise pour les céréales françaises. Selon Arvalis (institut technique) et Intercéréales (interprofession) le rendement moyen de blé tendre devrait atteindre 64 quintaux à l’hectare en 2024, soit une baisse de 13 % par rapport à 2023. Le service de statistique du ministère de l’Agriculture (Agreste) est un peu moins pessimiste, avec un rendement estimé à 69,9 q/ha, qui porterait la production à 29,7 millions de tonnes contre 35,1 en 2023. Si ces chiffres se confirmaient, ce serait la troisième fois en neuf ans, après 2016 et 2020, que le blé tendre passerait sous la barre des 30 millions de tonnes. Concernant la qualité des grains, c’est mieux. La teneur moyenne en protéines du blé tendre français est estimée à 11,6 % en 2024, une valeur équivalente à 2023 et très proche de la moyenne décennale. L’année a été un peu moins décevante pour les autres céréales : la production de blé dur serait stable à 1,3 million de tonnes avec un rendement évalué à 54,1 q/ha, en recul de 1,3 % ; celle de triticale est estimée à 1,3 million de tonnes pour 2024, avec un rendement de 49,1 q/ha (- 3,7 % par rapport à 2023) et la production d’avoine tomberait à 325 000 tonnes (- 4,1 %), avec un rendement de 41,2 q/ha, contre 43 l’an passé. Quant au seigle, la production chuterait de 21,4 % à 134 000 tonnes, malgré un faible recul du rendement, à 41,6 q/ha contre 43,8 l’an passé.
