Vin & Société
Le vin, nouveau symbole d’égalité et de pouvoir des femmes ?

Vin & Société, association professionnelle représentative de la filière de la vigne et du vin en France, a dévoilé une nouvelle étude qualitative réalisée avec l’Ifop et Céline Toussaint, docteur en psychologie, consacrée à l’image du vin auprès des femmes. Cette enquête révèle un changement majeur dans la perception du vin chez les femmes et rebat les cartes de l’imaginaire traditionnellement associé au produit : autrefois associé au monde masculin, le vin est devenu un symbole d’égalité et de pouvoir des femmes. 

Le vin, nouveau symbole d’égalité et de pouvoir des femmes ?

D’après l’étude, ces dernières assument désormais de boire du vin, de commander une bouteille au restaurant, faisant du vin le marqueur d’un changement de notre société vers plus d’égalité femmes-hommes.

Au cours d’entretiens semi-dirigés, ce sont 24 femmes et 6 hommes âgés de 18 à 64 qui ont pu s’exprimer sur l’idée qu’ils se font du vin aujourd’hui. 1er enseignement qui marque une permanence, le vin est encore vu comme la « boisson totem » des Français, intimement lié à notre identité même. Cette stature incontestée n’empêche pas une évolution en profondeur du produit, qui innove, se modernise, et « se féminise » toujours plus !

Au travers des témoignages, l’étude révèle une véritable appropriation du vin par les femmes. C’est une boisson “stylée” à laquelle on accole une image de glamour, que l’on consomme pour décompresser et se faire plaisir entre ami(e) s. Autrefois stigmatisées par la société, les femmes qui boivent du vin s’affirment comme libres et les égales des hommes, jusqu’à en faire un certain levier d’émancipation. Chez certaines répondantes, l’image d’une femme avec un verre de vin est ainsi un signe de pouvoir et de liberté.

La transmission, un enjeu complexe

Malgré ces évolutions, une pression culturelle est ressentie autour de ce qu’il convient de faire ou non avec le vin. Celle-ci vient en effet freiner les nouvelles formes de consommation (vin en canette, vin frais, accords mets et vin non traditionnels) car elles s’apparentent à la transgression d’un interdit.

Traditionnellement en charge de prendre soin de la famille et de la santé de ceux qui la composent, elles oscillent entre le plaisir assumé d’en consommer et les valeurs qu’elles peuvent transmettre à leurs enfants. Le vin apparaît dès lors comme un produit complexe, qui nécessite une initiation pour apprendre à l’apprécier et à se contrôler.

Conquérante, émancipée, “Emily in Paris”, nouvelle maîtresse de maison, mais aussi plus éloignée de l’univers du vin… l’étude propose six profils types de consommatrices. Pour en savoir plus sur l’étude : https://www.vinetsociete.fr/etude-femmes-vin