Élevage bovin
L’importance de la contention en élevage bovin

En élevage, un accident sur deux implique l’animal. Coups de pied, coups de tête, bousculades, écrasements, la proximité avec les animaux n’est pas sans risque. Mais il existe des solutions pour limiter ces accidents aux conséquences parfois dramatiques. C’était le but d’une matinée d’échanges et de démonstrations de pratiques, chez Bernard Contant, éleveur.

L’importance de la contention en élevage bovin

« Mais comment faisions-nous avant ? Et pourquoi nous avons attendu si longtemps ? ». Avec le recul, le constat de Bernard Contant, éleveur de Ciel, est sans appel : quatre ans après l’installation de son système de contention, cet éleveur engraisseur ne reviendrait pour rien au monde en arrière. Facilité de gestion du troupeau, diminution de la fatigue physique, des risques d’accident et du stress pour les animaux, son installation n’a apporté que des bénéfices. Celle-ci s’est faite en plusieurs étapes depuis 2014 et comprend aujourd’hui un système camembert (ou Bovicercle) positionné à l’intersection de deux bâtiments où vivent les différents lots de bovins. Par la suite, s’est ajouté un couloir de contention dans le prolongement duquel il y a une bascule. Le positionnement des barrières fixes ou mobiles a également un peu évolué au fil du temps toujours dans l’objectif de faciliter le déplacement des animaux et le travail de l’éleveur.
La matinée organisée le mardi 13 novembre chez Bernard Contant l’a été à l’initiative de Gérard Dubief, administrateur MSA et mise en place par Michel Dubois, préventeur SST (Santé, sécurité au travail) MSA Bourgogne. Car malheurement les chiffres parlent d’eux-même : en élevage bovin, dans le département, l’animal est en cause dans 50 % des accidents. « Les animaux sont de moins en moins approchés, ou approchés différemment, explique Christophe Lapalus le formateur agréé de l’Institut de l’élevage qui a mené les démonstrations. Par exemple, les animaux ont perdu l’habitude d’être attachés et ainsi retournent un peu à l'état sauvage. D’où l’importance d’installer des systèmes de contention ». Le formateur a rappelé que dans les années 1970 des installations avaient fleuri un peu partout sur les exploitations, mais mal conçues, celles-ci avaient été rapidement abandonnées par les éleveurs. Pourtant ce ne sont pas les occasions qui manquent d’avoir à manipuler les animaux : vaccinations, fouilles, pesées, etc. « On n’est plus maître de la contention quand on a que ses bras pour intervenir. On peut gérer avec une corde, un point fixe et apprendre à faire un nœud antiétranglement. C’est possible quand il n’y a qu’une seule bête à traiter, c’est beaucoup plus compliqué quand il y a tout un lot à faire », insiste le formateur.

Privilégier l’environnement de l’animal

Celui-ci a par ailleurs bien distingué les lots d’animaux : la vigilance à mettre en place avec des vaches allaitantes, doit être décuplée avec des gênisses et encore plus amplifiée avec les mâles. « L’éleveur peut instaurer de la confiance avec les vaches. Par contre, les mâles ne sont jamais paisibles et ils ont une telle puissance qu’il n’y a pas de confiance à avoir, même avec ceux qui ont été conduits en concours ». Et de rappeler qu’au niveau national, il y a 15 morts par an à cause des mâles.
Désormais donc, les systèmes proposés sont des systèmes de contention collective où la circulation est pensée pour être plus instinctive pour les bêtes, où celles-ci restent en contact avec leurs congénères et où les risques de blessures sont réduits au maximum. Il est également préconisé d’installer le système de façon à ce qu’il soit à proximité directe de l’environnement habituel des animaux. « Il existe aussi des couloirs de contention mobile, précise Christophe Lapalus, que l’on peut donc facilement positionner dans le couloir d’alimentation. L’animal reste ainsi dans son univers à lui, ce qui limite encore son stress ».

La manipulation en tant que telle

La matinée s’est poursuivie par des démonstrations de manipulation de bêtes et d’un système de lève-tête et par un rappel des perceptions sensorielles des vaches (voir encadrés).
Pour la mise en pratique, quatre vaches laitières sont passées d’un point à l’autre de l’exploitation via le couloir de contention. Christophe Lapalus a ensuite fait une démonstration de nœud antiétranglement et de la réalisation d’un licol. « Il faut faire des nœuds qui se détachent sans avoir à défaire le point d’ancrage. On constate qu’il y a plus d’accidents à la détache qu’à l’attache ».  Attrapée au lasso, la vache a été ensuite attachée tête haute : « une vache a toujours tendance à baisser la tête, ce qui lui donne de la puissance dans l’arrière-train ».
Parmi les autres astuces données, utiliser des cordes de 4 m de longueur avec des grandes boucles, masser les crêtes palatines de la vache pour la détendre et lui bouger doucement la tête dans tous les sens pour brouiller ses repères. Il faut garder à l’esprit que délocaliser une vache, animal très routinier n’est pas banal pour elle car cela change son environnement.
L’éleveur qui est le formateur, l’éducateur et l’infirmier de son troupeau ne doit pas perdre de vue qu’il est le premier responsable de sa sécurité et qu’en vue d’un travail serein dans de bonnes conditions et sans fatigue, le troupeau se forme en fonction de l’attitude que l’on adopte vis-à-vis de lui.

L’importance de la contention en élevage bovin

« Mais comment faisions-nous avant ? Et pourquoi nous avons attendu si longtemps ? ». Avec le recul, le constat de Bernard Contant, éleveur de Ciel, est sans appel : quatre ans après l’installation de son système de contention, cet éleveur engraisseur ne reviendrait pour rien au monde en arrière. Facilité de gestion du troupeau, diminution de la fatigue physique, des risques d’accident et du stress pour les animaux, son installation n’a apporté que des bénéfices. Celle-ci s’est faite en plusieurs étapes depuis 2014 et comprend aujourd’hui un système camembert (ou Bovicercle) positionné à l’intersection de deux bâtiments où vivent les différents lots de bovins. Par la suite, s’est ajouté un couloir de contention dans le prolongement duquel il y a une bascule. Le positionnement des barrières fixes ou mobiles a également un peu évolué au fil du temps toujours dans l’objectif de faciliter le déplacement des animaux et le travail de l’éleveur.
La matinée organisée le mardi 13 novembre chez Bernard Contant l’a été à l’initiative de Gérard Dubief, administrateur MSA et mise en place par Michel Dubois, préventeur SST (Santé, sécurité au travail) MSA Bourgogne. Car malheurement les chiffres parlent d’eux-même : en élevage bovin, dans le département, l’animal est en cause dans 50 % des accidents. « Les animaux sont de moins en moins approchés, ou approchés différemment, explique Christophe Lapalus le formateur agréé de l’Institut de l’élevage qui a mené les démonstrations. Par exemple, les animaux ont perdu l’habitude d’être attachés et ainsi retournent un peu à l'état sauvage. D’où l’importance d’installer des systèmes de contention ». Le formateur a rappelé que dans les années 1970 des installations avaient fleuri un peu partout sur les exploitations, mais mal conçues, celles-ci avaient été rapidement abandonnées par les éleveurs. Pourtant ce ne sont pas les occasions qui manquent d’avoir à manipuler les animaux : vaccinations, fouilles, pesées, etc. « On n’est plus maître de la contention quand on a que ses bras pour intervenir. On peut gérer avec une corde, un point fixe et apprendre à faire un nœud antiétranglement. C’est possible quand il n’y a qu’une seule bête à traiter, c’est beaucoup plus compliqué quand il y a tout un lot à faire », insiste le formateur.

Privilégier l’environnement de l’animal

Celui-ci a par ailleurs bien distingué les lots d’animaux : la vigilance à mettre en place avec des vaches allaitantes, doit être décuplée avec des gênisses et encore plus amplifiée avec les mâles. « L’éleveur peut instaurer de la confiance avec les vaches. Par contre, les mâles ne sont jamais paisibles et ils ont une telle puissance qu’il n’y a pas de confiance à avoir, même avec ceux qui ont été conduits en concours ». Et de rappeler qu’au niveau national, il y a 15 morts par an à cause des mâles.
Désormais donc, les systèmes proposés sont des systèmes de contention collective où la circulation est pensée pour être plus instinctive pour les bêtes, où celles-ci restent en contact avec leurs congénères et où les risques de blessures sont réduits au maximum. Il est également préconisé d’installer le système de façon à ce qu’il soit à proximité directe de l’environnement habituel des animaux. « Il existe aussi des couloirs de contention mobile, précise Christophe Lapalus, que l’on peut donc facilement positionner dans le couloir d’alimentation. L’animal reste ainsi dans son univers à lui, ce qui limite encore son stress ».

La manipulation en tant que telle

La matinée s’est poursuivie par des démonstrations de manipulation de bêtes et d’un système de lève-tête et par un rappel des perceptions sensorielles des vaches (voir encadrés).
Pour la mise en pratique, quatre vaches laitières sont passées d’un point à l’autre de l’exploitation via le couloir de contention. Christophe Lapalus a ensuite fait une démonstration de nœud antiétranglement et de la réalisation d’un licol. « Il faut faire des nœuds qui se détachent sans avoir à défaire le point d’ancrage. On constate qu’il y a plus d’accidents à la détache qu’à l’attache ».  Attrapée au lasso, la vache a été ensuite attachée tête haute : « une vache a toujours tendance à baisser la tête, ce qui lui donne de la puissance dans l’arrière-train ».
Parmi les autres astuces données, utiliser des cordes de 4 m de longueur avec des grandes boucles, masser les crêtes palatines de la vache pour la détendre et lui bouger doucement la tête dans tous les sens pour brouiller ses repères. Il faut garder à l’esprit que délocaliser une vache, animal très routinier n’est pas banal pour elle car cela change son environnement.
L’éleveur qui est le formateur, l’éducateur et l’infirmier de son troupeau ne doit pas perdre de vue qu’il est le premier responsable de sa sécurité et qu’en vue d’un travail serein dans de bonnes conditions et sans fatigue, le troupeau se forme en fonction de l’attitude que l’on adopte vis-à-vis de lui.

L’importance de la contention en élevage bovin

« Mais comment faisions-nous avant ? Et pourquoi nous avons attendu si longtemps ? ». Avec le recul, le constat de Bernard Contant, éleveur de Ciel, est sans appel : quatre ans après l’installation de son système de contention, cet éleveur engraisseur ne reviendrait pour rien au monde en arrière. Facilité de gestion du troupeau, diminution de la fatigue physique, des risques d’accident et du stress pour les animaux, son installation n’a apporté que des bénéfices. Celle-ci s’est faite en plusieurs étapes depuis 2014 et comprend aujourd’hui un système camembert (ou Bovicercle) positionné à l’intersection de deux bâtiments où vivent les différents lots de bovins. Par la suite, s’est ajouté un couloir de contention dans le prolongement duquel il y a une bascule. Le positionnement des barrières fixes ou mobiles a également un peu évolué au fil du temps toujours dans l’objectif de faciliter le déplacement des animaux et le travail de l’éleveur.
La matinée organisée le mardi 13 novembre chez Bernard Contant l’a été à l’initiative de Gérard Dubief, administrateur MSA et mise en place par Michel Dubois, préventeur SST (Santé, sécurité au travail) MSA Bourgogne. Car malheurement les chiffres parlent d’eux-même : en élevage bovin, dans le département, l’animal est en cause dans 50 % des accidents. « Les animaux sont de moins en moins approchés, ou approchés différemment, explique Christophe Lapalus le formateur agréé de l’Institut de l’élevage qui a mené les démonstrations. Par exemple, les animaux ont perdu l’habitude d’être attachés et ainsi retournent un peu à l'état sauvage. D’où l’importance d’installer des systèmes de contention ». Le formateur a rappelé que dans les années 1970 des installations avaient fleuri un peu partout sur les exploitations, mais mal conçues, celles-ci avaient été rapidement abandonnées par les éleveurs. Pourtant ce ne sont pas les occasions qui manquent d’avoir à manipuler les animaux : vaccinations, fouilles, pesées, etc. « On n’est plus maître de la contention quand on a que ses bras pour intervenir. On peut gérer avec une corde, un point fixe et apprendre à faire un nœud antiétranglement. C’est possible quand il n’y a qu’une seule bête à traiter, c’est beaucoup plus compliqué quand il y a tout un lot à faire », insiste le formateur.

Privilégier l’environnement de l’animal

Celui-ci a par ailleurs bien distingué les lots d’animaux : la vigilance à mettre en place avec des vaches allaitantes, doit être décuplée avec des gênisses et encore plus amplifiée avec les mâles. « L’éleveur peut instaurer de la confiance avec les vaches. Par contre, les mâles ne sont jamais paisibles et ils ont une telle puissance qu’il n’y a pas de confiance à avoir, même avec ceux qui ont été conduits en concours ». Et de rappeler qu’au niveau national, il y a 15 morts par an à cause des mâles.
Désormais donc, les systèmes proposés sont des systèmes de contention collective où la circulation est pensée pour être plus instinctive pour les bêtes, où celles-ci restent en contact avec leurs congénères et où les risques de blessures sont réduits au maximum. Il est également préconisé d’installer le système de façon à ce qu’il soit à proximité directe de l’environnement habituel des animaux. « Il existe aussi des couloirs de contention mobile, précise Christophe Lapalus, que l’on peut donc facilement positionner dans le couloir d’alimentation. L’animal reste ainsi dans son univers à lui, ce qui limite encore son stress ».

La manipulation en tant que telle

La matinée s’est poursuivie par des démonstrations de manipulation de bêtes et d’un système de lève-tête et par un rappel des perceptions sensorielles des vaches (voir encadrés).
Pour la mise en pratique, quatre vaches laitières sont passées d’un point à l’autre de l’exploitation via le couloir de contention. Christophe Lapalus a ensuite fait une démonstration de nœud antiétranglement et de la réalisation d’un licol. « Il faut faire des nœuds qui se détachent sans avoir à défaire le point d’ancrage. On constate qu’il y a plus d’accidents à la détache qu’à l’attache ».  Attrapée au lasso, la vache a été ensuite attachée tête haute : « une vache a toujours tendance à baisser la tête, ce qui lui donne de la puissance dans l’arrière-train ».
Parmi les autres astuces données, utiliser des cordes de 4 m de longueur avec des grandes boucles, masser les crêtes palatines de la vache pour la détendre et lui bouger doucement la tête dans tous les sens pour brouiller ses repères. Il faut garder à l’esprit que délocaliser une vache, animal très routinier n’est pas banal pour elle car cela change son environnement.
L’éleveur qui est le formateur, l’éducateur et l’infirmier de son troupeau ne doit pas perdre de vue qu’il est le premier responsable de sa sécurité et qu’en vue d’un travail serein dans de bonnes conditions et sans fatigue, le troupeau se forme en fonction de l’attitude que l’on adopte vis-à-vis de lui.

L’importance de la contention en élevage bovin

« Mais comment faisions-nous avant ? Et pourquoi nous avons attendu si longtemps ? ». Avec le recul, le constat de Bernard Contant, éleveur de Ciel, est sans appel : quatre ans après l’installation de son système de contention, cet éleveur engraisseur ne reviendrait pour rien au monde en arrière. Facilité de gestion du troupeau, diminution de la fatigue physique, des risques d’accident et du stress pour les animaux, son installation n’a apporté que des bénéfices. Celle-ci s’est faite en plusieurs étapes depuis 2014 et comprend aujourd’hui un système camembert (ou Bovicercle) positionné à l’intersection de deux bâtiments où vivent les différents lots de bovins. Par la suite, s’est ajouté un couloir de contention dans le prolongement duquel il y a une bascule. Le positionnement des barrières fixes ou mobiles a également un peu évolué au fil du temps toujours dans l’objectif de faciliter le déplacement des animaux et le travail de l’éleveur.
La matinée organisée le mardi 13 novembre chez Bernard Contant l’a été à l’initiative de Gérard Dubief, administrateur MSA et mise en place par Michel Dubois, préventeur SST (Santé, sécurité au travail) MSA Bourgogne. Car malheurement les chiffres parlent d’eux-même : en élevage bovin, dans le département, l’animal est en cause dans 50 % des accidents. « Les animaux sont de moins en moins approchés, ou approchés différemment, explique Christophe Lapalus le formateur agréé de l’Institut de l’élevage qui a mené les démonstrations. Par exemple, les animaux ont perdu l’habitude d’être attachés et ainsi retournent un peu à l'état sauvage. D’où l’importance d’installer des systèmes de contention ». Le formateur a rappelé que dans les années 1970 des installations avaient fleuri un peu partout sur les exploitations, mais mal conçues, celles-ci avaient été rapidement abandonnées par les éleveurs. Pourtant ce ne sont pas les occasions qui manquent d’avoir à manipuler les animaux : vaccinations, fouilles, pesées, etc. « On n’est plus maître de la contention quand on a que ses bras pour intervenir. On peut gérer avec une corde, un point fixe et apprendre à faire un nœud antiétranglement. C’est possible quand il n’y a qu’une seule bête à traiter, c’est beaucoup plus compliqué quand il y a tout un lot à faire », insiste le formateur.

Privilégier l’environnement de l’animal

Celui-ci a par ailleurs bien distingué les lots d’animaux : la vigilance à mettre en place avec des vaches allaitantes, doit être décuplée avec des gênisses et encore plus amplifiée avec les mâles. « L’éleveur peut instaurer de la confiance avec les vaches. Par contre, les mâles ne sont jamais paisibles et ils ont une telle puissance qu’il n’y a pas de confiance à avoir, même avec ceux qui ont été conduits en concours ». Et de rappeler qu’au niveau national, il y a 15 morts par an à cause des mâles.
Désormais donc, les systèmes proposés sont des systèmes de contention collective où la circulation est pensée pour être plus instinctive pour les bêtes, où celles-ci restent en contact avec leurs congénères et où les risques de blessures sont réduits au maximum. Il est également préconisé d’installer le système de façon à ce qu’il soit à proximité directe de l’environnement habituel des animaux. « Il existe aussi des couloirs de contention mobile, précise Christophe Lapalus, que l’on peut donc facilement positionner dans le couloir d’alimentation. L’animal reste ainsi dans son univers à lui, ce qui limite encore son stress ».

La manipulation en tant que telle

La matinée s’est poursuivie par des démonstrations de manipulation de bêtes et d’un système de lève-tête et par un rappel des perceptions sensorielles des vaches (voir encadrés).
Pour la mise en pratique, quatre vaches laitières sont passées d’un point à l’autre de l’exploitation via le couloir de contention. Christophe Lapalus a ensuite fait une démonstration de nœud antiétranglement et de la réalisation d’un licol. « Il faut faire des nœuds qui se détachent sans avoir à défaire le point d’ancrage. On constate qu’il y a plus d’accidents à la détache qu’à l’attache ».  Attrapée au lasso, la vache a été ensuite attachée tête haute : « une vache a toujours tendance à baisser la tête, ce qui lui donne de la puissance dans l’arrière-train ».
Parmi les autres astuces données, utiliser des cordes de 4 m de longueur avec des grandes boucles, masser les crêtes palatines de la vache pour la détendre et lui bouger doucement la tête dans tous les sens pour brouiller ses repères. Il faut garder à l’esprit que délocaliser une vache, animal très routinier n’est pas banal pour elle car cela change son environnement.
L’éleveur qui est le formateur, l’éducateur et l’infirmier de son troupeau ne doit pas perdre de vue qu’il est le premier responsable de sa sécurité et qu’en vue d’un travail serein dans de bonnes conditions et sans fatigue, le troupeau se forme en fonction de l’attitude que l’on adopte vis-à-vis de lui.