ABC Davayé
Débuts plus qu’encourageants pour Viticonduite

Régis Gaillard
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Alors que la rentrée scolaire 2020-2021 voyait les grands débuts de la plateforme Viticonduite, les premiers résultats à l’issue de cette année inaugurale sont plus qu’encourageants. Même s’il reste, logiquement, quelques points à améliorer.

Débuts plus qu’encourageants pour Viticonduite
La formation répond pleinement aux attentes de Justine Ducarouge.

Lancer des formations en pleine période de pandémie. Le pari était osé du côté de Davayé. Mais force est de constater qu’il est en passe d’être remporté comme le confirme le directeur Jean-Philippe Lachaize. « Tout ce que nous avons mis en place a fonctionné. Que ce soit le certificat de spécialisation Conduite d’engins viticoles, la session POEC Enjambeurs (Préparation opérationnelle à l’emploi collective) et l’ouverture de l’option tractoriste en baccalauréat professionnel Conduite et gestion de l’entreprise viti-vinicole. Nous pouvons également nous féliciter que tout fonctionne bien avec les concessionnaires ». Seul petit point négatif : la difficulté à trouver un formateur s’inscrivant dans la durée et ayant toutes les compétences en terme de conduite et mécanique. « Nous recherchons l’homme idoine. Nous sommes même prêts, le cas échéant, à former cette personne ». Des formations qui ont rassemblé six personnes pour le certificat de spécialisation et neuf pour le POEC. Sans oublier les neuf élèves de seconde qui ont opté pour l’option tractoriste. « Ces chiffres correspondent à ce que nous attendions. Mais, à la rentrée prochaine, nous espérons passer à la vitesse supérieure ».

CDI à la clé

Après un Bac Pro obtenu à Fontaines et deux années passées dans une enseigne de sports, Justine Ducarouge aspirait à revenir à ses premiers amours : l’agriculture. « Après le premier confinement, je suis allée travailler dans les vignes comme saisonnière. Cela m’a plu. Pour aller plus loin dans ce métier, j’ai alors souhaité me former au métier de tractoriste. Car, dans les vignes, il faut savoir à la fois tailler et conduire un tracteur-enjambeur ». C’est ainsi qu’elle intègre la formation à Davayé au mois de novembre dernier qui se conclura le 30 juin prochain. « Le plus compliqué a sans doute été l’organisation, rendue parfois compliquée par les conditions météorologiques. Lesquelles impactaient la disponibilité des formateurs. Nous sommes également très dépendants de l’état de la végétation ». Une formation qui répond pleinement à ses attentes. « La prise en main des tracteurs-enjambeurs n’a pas été spécialement compliquée. Nous avons pu faire beaucoup de pratique sur la plateforme avant de partir en stage. À la fin de ma formation, je devrais normalement décrocher un CDI. Au final, cette formation a totalement correspondu à ce que j’en attendais ».