Les découvertes de gisements de cuivre se raréfient à travers le monde et les prix s’en ressentent, selon une récente note du cabinet de conseil Ernst and Young.
Le nombre de découvertes est passé d’une dizaine par an dans les années 2000 à seulement quatre sur l’ensemble des cinq dernières années comptabilisées (2018-2023). En parallèle, les cours du cuivre ont grimpé, passant de 3 000 à 4 000 dollars la tonne à près de 9 000 en vingt ans. Le cuivre est particulièrement important pour les exploitations biologiques, notamment pour lutter contre le mildiou en viticulture ou en pomme de terre. La crainte d’un non-renouvellement de son autorisation de mise sur le marché européen en 2018 avait fait frémir le secteur bio. À cette époque, les pertes de rendement et de qualité liées à une interdiction en bio étaient estimées de 10 à 15 % pour les cultures maraîchères et ornementales, de 15 à 20 % pour les pommes de terre et d’environ 50 à 100 % pour le houblon, le vin et les fruits, selon les estimations du Copa-Cogeca (organisation agricole européenne). Finalement, le cuivre avait été réautorisé, à une dose diminuée.
Agra Presse