Cela fait trente ans que les États-Unis cultivent des OGM, et un peu plus de vingt-cinq que la France s’y refuse, au grand dam de nombreux maïsiculteurs, qui craignent qu’un fossé se creuse entre les deux rives de l’Atlantique. Pour l’heure, les effets sont limités. Les OGM ne semblent pas avoir accru significativement les différences de rendements avec les fermes européennes. Ils ont pu améliorer la qualité sanitaire des grains, mais surtout faciliter le travail des farmers américains. Pourtant, depuis 2017, les rendements européens en maïs semblent décrocher des États-Unis, moins sujets aux aléas – une tendance à confirmer et à investiguer. A priori, l'évolution génétique ne serait pas en cause, selon les sélectionneurs, qui rappellent les différences d’environnements climatique et réglementaire. Ce qui n’exclut pas qu’elle le devienne demain. Dans un monde de plus en plus touché par les sécheresses, la transgénèse n’est, certes, pas la mieux placée pour faire face à ce problème présenté comme polygénique. Mais des recherches sont en cours chez les principaux semenciers, en OGM, en NBT, comme en sélection conventionnelle, qui promettent des avancées d’ici quelques années.
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