Livre "Et toujours une longueur d’avance"

Un roman policier au cœur du terroir bourguignon

« Une chasse au trésor sabotée, des agressions sexuelles et quelques non-dits familiaux, l’été 1974 s’annonce houleux à Colmagny, un village bourguignon du Clunisois. D’autant qu’un glissement de terrain, bien inopportun, fait resurgir de vieux secrets enfouis depuis la guerre », annonce la couverture.

"Et toujours une longueur d’avance" décrit le quotidien de Colmagny, un petit village imaginaire du Clunisois, ainsi que les histoires et des secrets de la famille de Lantay.

Roc-le-Pertus, Colmagny… Odile Lacaille d’Esse situe dans ces lieux imaginaires, qui sentent bon le Clunisois, l’été perturbé d’une tribu aristocratique. Une partie de la famille essaie de percer le mystère d’une intrigue complexe où s’entremêlent les dénonciations anonymes et crimes contemporains tout en rappelant les antagonismes de l’Occupation et de la Libération, dans une région fortement marquée par cette période particulière.

« Y’aura sûrement pas de quoi en faire une ventrée ! »

Ce premier roman d’Odile Lacaille-d’Esse conte, entre humour et émotion, le quotidien d’une petite commune rurale. Son écriture restitue une atmosphère provinciale, des réparties souvent savoureuses, avec quelques citations de patois local. Elle constitue tout un jeu de pistes, dont certaines sont fausses, avec de trop nombreux protagonistes au départ, qui créent une abondance d’informations déroutante !

Le lecteur survole ainsi les scènes de l’histoire, en passant d’un lieu à un autre. Il écoute des conversations, qui sèment la confusion au début du roman ou qui expliquent la situation par la suite. Très vite, on est pris par l’histoire et on reste en haleine, désireux de savoir !

C’est pendant le premier confinement qu’Odile Lacaille-d’Esse, née à Chalon-sur-Saône mais qui a passé ses vacances à Ameugny, au nord de Cluny, rédige ses souvenirs. Elle ressuscite son enfance heureuse et les grandes vacances qui réunissent les parents, grands-parents, tantes, oncles, cousins et cousines. L’écrivaine décide ensuite de transformer ces « mémoires » en un roman policier, un genre qu’elle affectionne particulièrement.

14,90 € - Auto-édité – 214 pages