Vendanges 2024
Les crémants de Bourgogne donnent le départ

Ariane Tilve
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Un vendangeur du Domaine Vitteaut Alberti, parcelle de Fontaines, mercredi 4 septembre.
Un vendangeur du Domaine Vitteaut Alberti, parcelle de Fontaines, mercredi 4 septembre.

Dès le début du mois les producteurs de crémant inauguraient la saison des vendanges, a commencé par le Domaine Vitteaut Alberti dont est issue la présidente de l’Union des producteurs élaborateurs de crémant de bourgogne (UPECB), Agnès Vitteaut. Et c’est avec beaucoup d’appréhension, avec une prospection très hétérogène où se mêlaient mildiou, oïdium, millerandage ou encore des impacts de grêle, qu’elle a débuté ses récoltes pour finir sur une très bonne surprise. À part quelques grappes porteuses d’oïdium, les raisons sont bien plus correctes qu’espéré. Les jus sont très fins après les premières fractions. Les équilibres sucre/acide, exigence du cahier des charges de l’appellation, sont au rendez-vous avec 10 à 11 ° et des pH compris entre 3 et 3,6 en acide tartrique (AT) en ce début de semaine. Une récolte prometteuse, donc, pour ce domaine de vingt hectares, sans compter le raisin acheté à d’autres viticulteurs et celui réceptionné pour les élaborateurs en prestation de service par Vitteaut Alberti. Pour ce qui est de la main-d’œuvre, la présidente de l’UPECB avoue qu’à titre personnel, elle n’embauche plus les vendangeurs directement en raison de la difficulté du recrutement et de la gestion du personnel. « Depuis quelques années maintenant, je fais appel à un prestataire de services », confie-t-elle.