Porc plein air du Morvan
Le Porc plein air du Morvan dévoile ses premiers élevages en Saône-et-Loire
La filière porc plein-air du Morvan arrive en Saône-et-Loire. Les premiers élevages se sont lancés cet automne. Objectif : offrir un complément de revenu sécurisé à des éleveurs morvandiaux en quête de diversification. Et entamer une démarche vers une filière Jambon du Morvan sous signe de qualité.
Cet automne, la nouvelle filière « Porc plein air du Morvan » inaugure ses premiers élevages en Saône-et-Loire. Tout est né de la volonté de redorer le blason du traditionnel jambon sec du Morvan. Dans une démarche de montée en gamme et afin d’avoir une matière première qualitative, il a été décidé avec le parc naturel régional, de relancer une production de porcs dans le Morvan en mode plein-air. Mise en place avec le parc, l'association Jambon du Morvan et le fabricant d’aliments Philicot, la filière d’est dotée d’un cahier des charges associé à une marque.
Prix garanti
Conformément aux orientations défendues par le parc pour son territoire, elle a été voulue comme une activité de diversification complémentaire à l’élevage allaitant, avec un prix garanti pour l’éleveur. Dans cette filière organisée et planifiée, « les cochons sont vendus d’avance », explique Frédéric Latrace de Philicot.
Pour fournir une production de 15 cochons abattus par semaine – ce que demande le débouché, il faut huit élevages engraissant chacun 45 à 50 porcs par lot pendant six mois pour des sorties toutes les trois semaines, calcule le technicien.
C’est Philicot qui accompagne techniquement et financièrement les éleveurs et organise la mise en place des cochons. Pesant 30 kilos à leur arrivée, les jeunes porcs proviennent d’un élevage naisseur en plein-air de l’Allier. Ils séjournent dans les élevages morvandiaux un peu plus de cinq mois, le temps d’atteindre 130 – 140 kg vif (100 – 105 kg carcasse), indique Frédéric Latrace.
Cochons et aliments fournis
Philicot fournit les jeunes cochons et l’aliment ce qui évite à l’éleveur d’avancer la trésorerie. L’aliment non OGM est composé de blé, d’orge, de tourteau de colza, d’un peu de soja de pays ainsi que de graines de lin en fin d’engraissement. Outre le fait de produire « des gras plus faciles à travailler », le lin donne la possibilité aux carcasses d’entrer dans la filière « Bleu Blanc Cœur », informe Frédéric Latrace. « En plein-air, les porcs consomment davantage qu’en bâtiment ; 450 à 500 kg contre 250 en hors-sol », indique le technicien. A l’enlèvement des animaux, l’éleveur est rémunéré 25 euros minimum par porcs finis et ne paye ni l’aliment ni les cochons. Cela correspond à un prix du porc de 2€40/kg de carcasse dont sont déduits le prix des porcelets, les frais d’aliment, de transport…
Porcs fermiers abattus localement
Les porcs seront abattus dans des outils d’abattage locaux et notamment à Autun. Les jambons seront traités par les quatre salaisonniers membres de l'association Jambon du Morvan. Le reste des carcasses sera commercialisé par le chevillard Raze auprès de boucheries-charcuteries et autres distributeurs. Les longes, qui bénéficient de l’appellation « porc fermier », intéressent d’ores et déjà la grande distribution (Carrefour, Schiever). Pour parfaire l’équilibre matière, l'entrepreneur Arnaud Sabatier s’engage à acheter la viande invendue pour la transformer dans son unité « Les Terrines du Morvan » à Onlay (58). Si l’équilibre dans la valorisation des carcasses entières est un vrai défi, « à l’heure des circuits courts et de la vente directe, la période est porteuse pour une montée en gamme », estime Arnaud Sabatier qui préside l’association Jambon du Morvan.
Cet automne, la nouvelle filière « Porc plein air du Morvan » inaugure ses premiers élevages en Saône-et-Loire. Tout est né de la volonté de redorer le blason du traditionnel jambon sec du Morvan. Dans une démarche de montée en gamme et afin d’avoir une matière première qualitative, il a été décidé avec le parc naturel régional, de relancer une production de porcs dans le Morvan en mode plein-air. Mise en place avec le parc, l'association Jambon du Morvan et le fabricant d’aliments Philicot, la filière d’est dotée d’un cahier des charges associé à une marque.
Prix garanti
Conformément aux orientations défendues par le parc pour son territoire, elle a été voulue comme une activité de diversification complémentaire à l’élevage allaitant, avec un prix garanti pour l’éleveur. Dans cette filière organisée et planifiée, « les cochons sont vendus d’avance », explique Frédéric Latrace de Philicot.
Pour fournir une production de 15 cochons abattus par semaine – ce que demande le débouché, il faut huit élevages engraissant chacun 45 à 50 porcs par lot pendant six mois pour des sorties toutes les trois semaines, calcule le technicien.
C’est Philicot qui accompagne techniquement et financièrement les éleveurs et organise la mise en place des cochons. Pesant 30 kilos à leur arrivée, les jeunes porcs proviennent d’un élevage naisseur en plein-air de l’Allier. Ils séjournent dans les élevages morvandiaux un peu plus de cinq mois, le temps d’atteindre 130 – 140 kg vif (100 – 105 kg carcasse), indique Frédéric Latrace.
Cochons et aliments fournis
Philicot fournit les jeunes cochons et l’aliment ce qui évite à l’éleveur d’avancer la trésorerie. L’aliment non OGM est composé de blé, d’orge, de tourteau de colza, d’un peu de soja de pays ainsi que de graines de lin en fin d’engraissement. Outre le fait de produire « des gras plus faciles à travailler », le lin donne la possibilité aux carcasses d’entrer dans la filière « Bleu Blanc Cœur », informe Frédéric Latrace. « En plein-air, les porcs consomment davantage qu’en bâtiment ; 450 à 500 kg contre 250 en hors-sol », indique le technicien. A l’enlèvement des animaux, l’éleveur est rémunéré 25 euros minimum par porcs finis et ne paye ni l’aliment ni les cochons. Cela correspond à un prix du porc de 2€40/kg de carcasse dont sont déduits le prix des porcelets, les frais d’aliment, de transport…
Porcs fermiers abattus localement
Les porcs seront abattus dans des outils d’abattage locaux et notamment à Autun. Les jambons seront traités par les quatre salaisonniers membres de l'association Jambon du Morvan. Le reste des carcasses sera commercialisé par le chevillard Raze auprès de boucheries-charcuteries et autres distributeurs. Les longes, qui bénéficient de l’appellation « porc fermier », intéressent d’ores et déjà la grande distribution (Carrefour, Schiever). Pour parfaire l’équilibre matière, l'entrepreneur Arnaud Sabatier s’engage à acheter la viande invendue pour la transformer dans son unité « Les Terrines du Morvan » à Onlay (58). Si l’équilibre dans la valorisation des carcasses entières est un vrai défi, « à l’heure des circuits courts et de la vente directe, la période est porteuse pour une montée en gamme », estime Arnaud Sabatier qui préside l’association Jambon du Morvan.
Cet automne, la nouvelle filière « Porc plein air du Morvan » inaugure ses premiers élevages en Saône-et-Loire. Tout est né de la volonté de redorer le blason du traditionnel jambon sec du Morvan. Dans une démarche de montée en gamme et afin d’avoir une matière première qualitative, il a été décidé avec le parc naturel régional, de relancer une production de porcs dans le Morvan en mode plein-air. Mise en place avec le parc, l'association Jambon du Morvan et le fabricant d’aliments Philicot, la filière d’est dotée d’un cahier des charges associé à une marque.
Prix garanti
Conformément aux orientations défendues par le parc pour son territoire, elle a été voulue comme une activité de diversification complémentaire à l’élevage allaitant, avec un prix garanti pour l’éleveur. Dans cette filière organisée et planifiée, « les cochons sont vendus d’avance », explique Frédéric Latrace de Philicot.
Pour fournir une production de 15 cochons abattus par semaine – ce que demande le débouché, il faut huit élevages engraissant chacun 45 à 50 porcs par lot pendant six mois pour des sorties toutes les trois semaines, calcule le technicien.
C’est Philicot qui accompagne techniquement et financièrement les éleveurs et organise la mise en place des cochons. Pesant 30 kilos à leur arrivée, les jeunes porcs proviennent d’un élevage naisseur en plein-air de l’Allier. Ils séjournent dans les élevages morvandiaux un peu plus de cinq mois, le temps d’atteindre 130 – 140 kg vif (100 – 105 kg carcasse), indique Frédéric Latrace.
Cochons et aliments fournis
Philicot fournit les jeunes cochons et l’aliment ce qui évite à l’éleveur d’avancer la trésorerie. L’aliment non OGM est composé de blé, d’orge, de tourteau de colza, d’un peu de soja de pays ainsi que de graines de lin en fin d’engraissement. Outre le fait de produire « des gras plus faciles à travailler », le lin donne la possibilité aux carcasses d’entrer dans la filière « Bleu Blanc Cœur », informe Frédéric Latrace. « En plein-air, les porcs consomment davantage qu’en bâtiment ; 450 à 500 kg contre 250 en hors-sol », indique le technicien. A l’enlèvement des animaux, l’éleveur est rémunéré 25 euros minimum par porcs finis et ne paye ni l’aliment ni les cochons. Cela correspond à un prix du porc de 2€40/kg de carcasse dont sont déduits le prix des porcelets, les frais d’aliment, de transport…
Porcs fermiers abattus localement
Les porcs seront abattus dans des outils d’abattage locaux et notamment à Autun. Les jambons seront traités par les quatre salaisonniers membres de l'association Jambon du Morvan. Le reste des carcasses sera commercialisé par le chevillard Raze auprès de boucheries-charcuteries et autres distributeurs. Les longes, qui bénéficient de l’appellation « porc fermier », intéressent d’ores et déjà la grande distribution (Carrefour, Schiever). Pour parfaire l’équilibre matière, l'entrepreneur Arnaud Sabatier s’engage à acheter la viande invendue pour la transformer dans son unité « Les Terrines du Morvan » à Onlay (58). Si l’équilibre dans la valorisation des carcasses entières est un vrai défi, « à l’heure des circuits courts et de la vente directe, la période est porteuse pour une montée en gamme », estime Arnaud Sabatier qui préside l’association Jambon du Morvan.