Production maïs semence
Le maïs semence, technique mais rémunérateur

Ce n’était pas la vocation première de Val Union de développer le maïs semence, mais dans les années 2012-2013, les circonstances et les aléas industriels en ont décidé autrement. C’est alors que l’orientation maïs semence s'est décidée.

Le maïs semence, technique mais rémunérateur

« Le principe de la filière maïs semence est particulier puisque les productions se font exclusivement selon la demande des donneurs d’ordre qui fournissent les semences de base et imposent la conduite de cultures à suivre », explique Jean-Pierre Beauvallet, responsable production chez Val Union Bourgogne du Sud.

Plus de 1.000 € la tonne

Aujourd’hui, la valorisation du maïs semences est sans commune mesure avec la rémunération en maïs grains : lorsque cette dernière est à 160 € la tonne, elle grimpe à plus de 1.000 € la tonne pour le maïs semence !
« Mais il ne faut pas perdre de vue que c’est une conduite très technique », prévient Jean-Pierre Beauvallet. Il faut en effet respecter scrupuleusement les consignes du semencier, ce qui se traduit par un respect à la lettre des dates de semis, de l’irrigation, des interventions comme les opérations d'épuration et de castration ou les traitements. « Les opérations de castration représentent en moyenne 38 h de travail supplémentaire par ha, une donnée à ne surtout pas négliger si l’on souhaite se lancer dans le maïs semence ». Ce qui implique en effet d’être autant céréalier que manager, puisque le recours à la main d’œuvre est incontournable !

Beaucoup d’adaptabilité

Pour Val Union Bourgogne du Sud, la première récolte de maïs semences remonte à 2013 et concernait 157 ha. Pour la dernière saison, elle a été de plus de 1.000 ha, « nous atteignons là les limites de saturation de l’usine, précise Jean-Pierre Beauvallet, mais sur ces 1.000 ha nous avons développé 52 variétés pour le compte de onze donneurs d’ordre ». Le turnover concernant ces variétés est de plus en plus rapide : alors qu’il n’y a encore pas si longtemps, une variété pouvait rester leader une dizaine d’années, aujourd’hui les meilleures d’entre elles ne le restent plus que trois ou quatre ans, ce qui requiert encore plus d’adaptabilité de la part des producteurs.

La coop gère à partir du champs

Le plan de production est aussi indiqué par le semencier, ce qui implique, pour le producteur, un tonnage moyen à réaliser. Au final, le prix de référence est alors le prix payé sur la base de 13 tonnes de maïs sec, auquel sont additionnées une prime de charges spécifiques et une prime de multiplication.
Tout est récolté en sept semaines. La coopérative ramasse au champ selon le rythme de traitement de l’usine de Ciel où le maïs est séché pour que le taux d’humidité soit ramené à 13 % pour garantir la bonne conservation des grains.

Le maïs semence, technique mais rémunérateur

« Le principe de la filière maïs semence est particulier puisque les productions se font exclusivement selon la demande des donneurs d’ordre qui fournissent les semences de base et imposent la conduite de cultures à suivre », explique Jean-Pierre Beauvallet, responsable production chez Val Union Bourgogne du Sud.

Plus de 1.000 € la tonne

Aujourd’hui, la valorisation du maïs semences est sans commune mesure avec la rémunération en maïs grains : lorsque cette dernière est à 160 € la tonne, elle grimpe à plus de 1.000 € la tonne pour le maïs semence !
« Mais il ne faut pas perdre de vue que c’est une conduite très technique », prévient Jean-Pierre Beauvallet. Il faut en effet respecter scrupuleusement les consignes du semencier, ce qui se traduit par un respect à la lettre des dates de semis, de l’irrigation, des interventions comme les opérations d'épuration et de castration ou les traitements. « Les opérations de castration représentent en moyenne 38 h de travail supplémentaire par ha, une donnée à ne surtout pas négliger si l’on souhaite se lancer dans le maïs semence ». Ce qui implique en effet d’être autant céréalier que manager, puisque le recours à la main d’œuvre est incontournable !

Beaucoup d’adaptabilité

Pour Val Union Bourgogne du Sud, la première récolte de maïs semences remonte à 2013 et concernait 157 ha. Pour la dernière saison, elle a été de plus de 1.000 ha, « nous atteignons là les limites de saturation de l’usine, précise Jean-Pierre Beauvallet, mais sur ces 1.000 ha nous avons développé 52 variétés pour le compte de onze donneurs d’ordre ». Le turnover concernant ces variétés est de plus en plus rapide : alors qu’il n’y a encore pas si longtemps, une variété pouvait rester leader une dizaine d’années, aujourd’hui les meilleures d’entre elles ne le restent plus que trois ou quatre ans, ce qui requiert encore plus d’adaptabilité de la part des producteurs.

La coop gère à partir du champs

Le plan de production est aussi indiqué par le semencier, ce qui implique, pour le producteur, un tonnage moyen à réaliser. Au final, le prix de référence est alors le prix payé sur la base de 13 tonnes de maïs sec, auquel sont additionnées une prime de charges spécifiques et une prime de multiplication.
Tout est récolté en sept semaines. La coopérative ramasse au champ selon le rythme de traitement de l’usine de Ciel où le maïs est séché pour que le taux d’humidité soit ramené à 13 % pour garantir la bonne conservation des grains.