Dégâts de gibier
La chasse par déterrage des blaireaux menacée
Cette année, la principale période de chasse aux blaireaux sous terre est compromise. Un coup dur porté à la pratique traditionnelle du déterrage et une menace de plus pour les agriculteurs, premières victimes des dégâts de blaireaux.
La vénerie sous terre désigne la chasse par déterrage des gibiers qui logent dans un terrier : ragondins, renards et blaireaux. La Saône-et-Loire est le département qui compte le plus d’équipages de vénerie sous terre. Ils sont un peu plus de 60 équipages fédérés au sein de l’association départementale de vénerie sous terre présidée par Christophe Debowski.
Depuis plusieurs années, la chasse sous terre fait l’objet d’un regain d’intérêt. En effet, l’interdiction des destructions par empoisonnement a provoqué une augmentation des populations de renards puis de blaireaux. Depuis dix ans, les déterreurs prélèvent en moyenne 700 blaireaux par an en Saône-et-Loire. Certains équipages réalisent plus de 50 prises en une saison, indique Christophe Debowski.
La chasse au blaireau est autorisée depuis l’ouverture générale (mi-septembre) jusqu’au 15 janvier, date à laquelle l’espèce entre en reproduction. Mais comme cette période coïncide avec celle de la chasse aux autres gibiers, la vénerie est peu pratiquée à cette saison. A la mi-janvier, le blaireau entre en période de rut suivi immédiatement des naissances des petits. La reproduction du blaireau se caractérise par un phénomène d’ovo-implantation différée. La fécondation est suivie de 10 mois de pause avant une gestion active de deux mois, détaille l’expert.
Consultation publique…
Traditionnellement, le déterrage se pratique à partir du 15 mai jusqu’à l’ouverture avec une concentration des prélèvements en mai et juin. Or cette période dite « complémentaire » durant laquelle sont pratiqués la majorité des déterrages ne sera pas autorisée en 2020, se désole Christophe Debowski. Un coup dur pour la vénerie sous terre qui fait les frais d’une nouvelle disposition du Ministère de l’Environnement consistant à soumettre à consultation publique tout arrêté d’ouverture. Le résultat de cette manœuvre politique ne s’est pas fait attendre : les internautes hostiles à tout ce qui touche à la chasse se sont rués sur leurs ordinateurs. En Saône-et-Loire, la consultation a recueilli plus de cent contributions négatives, rapporte Christophe Debowski qui ajoute que dans les autres départements, 50 consultations se sont avérées négatives pour la vénerie.
Le plus souvent anonymes, les opposants y ont déversé des dizaines et des dizaines de pages d’argumentation à charge, avec des propos très virulents, qualifiant la pratique de « barbare », évoquant un risque de destruction de l’espèce, polémiquant sur la méconnaissance de l’état des populations… Et dans leur diatribe, les internautes ne se privent pas d’attaques directes contre les chasseurs, propos insultants à la clé. Un flot haineux, mélange de copié/collé scientifiques et de points de vue douteux dont les auteurs ne sont même pas tous de Saône-et-Loire, se désole Christophe Debowski. Un déchaînement d’hostilités anarchique et à distance qui parvient pourtant à contredire un arrêté validé par des experts du territoire.
La fin de la régulation
Concrètement, si rien ne bouge, la régulation des populations de blaireaux n’aura pas lieu en 2020. Une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui sont victimes des dégâts occasionnés par ce prédateur terrassier. Parce qu’ils sont nombreux en Saône-et-Loire à solliciter les équipes de vénerie, témoigne Christophe Debowski. Sociétés de chasse, agriculteurs, particuliers… Dans le département, les victimes de dégâts de blaireaux apprécient l’efficacité des déterreurs. A tel point que les plannings des équipes de vénerie sont pleins, témoigne le président.
Un peu à part et minoritaire dans le monde complexe de la chasse, la vénerie sous terre ne bénéficie pas d’un grand soutien de la part de son milieu, déplore Christophe Debowski. Par contre, elle s’est trouvé un allié de poids dans la profession agricole, première victime des dégâts de blaireaux. La FDSEA a en effet immédiatement apporté son soutien au président de l’association départementale de vénerie sous terre et elle a tenu à alerter à son tour l’administration.
Faire remonter les dégâts
Consciente du problème, la DDT doit proposer un nouvel arrêté autorisant une période complémentaire de chasse sous terre, informe le président des déterreurs. Mais avec le traquenard de la consultation publique, cette nouvelle tentative risque à nouveau d’être attaquée, redoute Christophe Debowski. Pour le président de l’association départementale de vénerie sous terre, l’heure est à la mobilisation pour éviter à tout prix que la régulation du blaireau soit à nouveau mise à mal par les fanatiques de la protection de la nature. Et pour contrer leurs argumentaires implacables, les déterreurs et leurs alliés doivent disposer d’un maximum de preuves de la présence de blaireaux et de leurs nuisances, expose le président. En cela, l’association compte beaucoup sur les agriculteurs pour faire remonter leurs observations que ce soit à la Fédération Départementale des Chasseurs ou à la DDT.
La vénerie sous terre désigne la chasse par déterrage des gibiers qui logent dans un terrier : ragondins, renards et blaireaux. La Saône-et-Loire est le département qui compte le plus d’équipages de vénerie sous terre. Ils sont un peu plus de 60 équipages fédérés au sein de l’association départementale de vénerie sous terre présidée par Christophe Debowski.
Depuis plusieurs années, la chasse sous terre fait l’objet d’un regain d’intérêt. En effet, l’interdiction des destructions par empoisonnement a provoqué une augmentation des populations de renards puis de blaireaux. Depuis dix ans, les déterreurs prélèvent en moyenne 700 blaireaux par an en Saône-et-Loire. Certains équipages réalisent plus de 50 prises en une saison, indique Christophe Debowski.
La chasse au blaireau est autorisée depuis l’ouverture générale (mi-septembre) jusqu’au 15 janvier, date à laquelle l’espèce entre en reproduction. Mais comme cette période coïncide avec celle de la chasse aux autres gibiers, la vénerie est peu pratiquée à cette saison. A la mi-janvier, le blaireau entre en période de rut suivi immédiatement des naissances des petits. La reproduction du blaireau se caractérise par un phénomène d’ovo-implantation différée. La fécondation est suivie de 10 mois de pause avant une gestion active de deux mois, détaille l’expert.
Consultation publique…
Traditionnellement, le déterrage se pratique à partir du 15 mai jusqu’à l’ouverture avec une concentration des prélèvements en mai et juin. Or cette période dite « complémentaire » durant laquelle sont pratiqués la majorité des déterrages ne sera pas autorisée en 2020, se désole Christophe Debowski. Un coup dur pour la vénerie sous terre qui fait les frais d’une nouvelle disposition du Ministère de l’Environnement consistant à soumettre à consultation publique tout arrêté d’ouverture. Le résultat de cette manœuvre politique ne s’est pas fait attendre : les internautes hostiles à tout ce qui touche à la chasse se sont rués sur leurs ordinateurs. En Saône-et-Loire, la consultation a recueilli plus de cent contributions négatives, rapporte Christophe Debowski qui ajoute que dans les autres départements, 50 consultations se sont avérées négatives pour la vénerie.
Le plus souvent anonymes, les opposants y ont déversé des dizaines et des dizaines de pages d’argumentation à charge, avec des propos très virulents, qualifiant la pratique de « barbare », évoquant un risque de destruction de l’espèce, polémiquant sur la méconnaissance de l’état des populations… Et dans leur diatribe, les internautes ne se privent pas d’attaques directes contre les chasseurs, propos insultants à la clé. Un flot haineux, mélange de copié/collé scientifiques et de points de vue douteux dont les auteurs ne sont même pas tous de Saône-et-Loire, se désole Christophe Debowski. Un déchaînement d’hostilités anarchique et à distance qui parvient pourtant à contredire un arrêté validé par des experts du territoire.
La fin de la régulation
Concrètement, si rien ne bouge, la régulation des populations de blaireaux n’aura pas lieu en 2020. Une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui sont victimes des dégâts occasionnés par ce prédateur terrassier. Parce qu’ils sont nombreux en Saône-et-Loire à solliciter les équipes de vénerie, témoigne Christophe Debowski. Sociétés de chasse, agriculteurs, particuliers… Dans le département, les victimes de dégâts de blaireaux apprécient l’efficacité des déterreurs. A tel point que les plannings des équipes de vénerie sont pleins, témoigne le président.
Un peu à part et minoritaire dans le monde complexe de la chasse, la vénerie sous terre ne bénéficie pas d’un grand soutien de la part de son milieu, déplore Christophe Debowski. Par contre, elle s’est trouvé un allié de poids dans la profession agricole, première victime des dégâts de blaireaux. La FDSEA a en effet immédiatement apporté son soutien au président de l’association départementale de vénerie sous terre et elle a tenu à alerter à son tour l’administration.
Faire remonter les dégâts
Consciente du problème, la DDT doit proposer un nouvel arrêté autorisant une période complémentaire de chasse sous terre, informe le président des déterreurs. Mais avec le traquenard de la consultation publique, cette nouvelle tentative risque à nouveau d’être attaquée, redoute Christophe Debowski. Pour le président de l’association départementale de vénerie sous terre, l’heure est à la mobilisation pour éviter à tout prix que la régulation du blaireau soit à nouveau mise à mal par les fanatiques de la protection de la nature. Et pour contrer leurs argumentaires implacables, les déterreurs et leurs alliés doivent disposer d’un maximum de preuves de la présence de blaireaux et de leurs nuisances, expose le président. En cela, l’association compte beaucoup sur les agriculteurs pour faire remonter leurs observations que ce soit à la Fédération Départementale des Chasseurs ou à la DDT.
La vénerie sous terre désigne la chasse par déterrage des gibiers qui logent dans un terrier : ragondins, renards et blaireaux. La Saône-et-Loire est le département qui compte le plus d’équipages de vénerie sous terre. Ils sont un peu plus de 60 équipages fédérés au sein de l’association départementale de vénerie sous terre présidée par Christophe Debowski.
Depuis plusieurs années, la chasse sous terre fait l’objet d’un regain d’intérêt. En effet, l’interdiction des destructions par empoisonnement a provoqué une augmentation des populations de renards puis de blaireaux. Depuis dix ans, les déterreurs prélèvent en moyenne 700 blaireaux par an en Saône-et-Loire. Certains équipages réalisent plus de 50 prises en une saison, indique Christophe Debowski.
La chasse au blaireau est autorisée depuis l’ouverture générale (mi-septembre) jusqu’au 15 janvier, date à laquelle l’espèce entre en reproduction. Mais comme cette période coïncide avec celle de la chasse aux autres gibiers, la vénerie est peu pratiquée à cette saison. A la mi-janvier, le blaireau entre en période de rut suivi immédiatement des naissances des petits. La reproduction du blaireau se caractérise par un phénomène d’ovo-implantation différée. La fécondation est suivie de 10 mois de pause avant une gestion active de deux mois, détaille l’expert.
Consultation publique…
Traditionnellement, le déterrage se pratique à partir du 15 mai jusqu’à l’ouverture avec une concentration des prélèvements en mai et juin. Or cette période dite « complémentaire » durant laquelle sont pratiqués la majorité des déterrages ne sera pas autorisée en 2020, se désole Christophe Debowski. Un coup dur pour la vénerie sous terre qui fait les frais d’une nouvelle disposition du Ministère de l’Environnement consistant à soumettre à consultation publique tout arrêté d’ouverture. Le résultat de cette manœuvre politique ne s’est pas fait attendre : les internautes hostiles à tout ce qui touche à la chasse se sont rués sur leurs ordinateurs. En Saône-et-Loire, la consultation a recueilli plus de cent contributions négatives, rapporte Christophe Debowski qui ajoute que dans les autres départements, 50 consultations se sont avérées négatives pour la vénerie.
Le plus souvent anonymes, les opposants y ont déversé des dizaines et des dizaines de pages d’argumentation à charge, avec des propos très virulents, qualifiant la pratique de « barbare », évoquant un risque de destruction de l’espèce, polémiquant sur la méconnaissance de l’état des populations… Et dans leur diatribe, les internautes ne se privent pas d’attaques directes contre les chasseurs, propos insultants à la clé. Un flot haineux, mélange de copié/collé scientifiques et de points de vue douteux dont les auteurs ne sont même pas tous de Saône-et-Loire, se désole Christophe Debowski. Un déchaînement d’hostilités anarchique et à distance qui parvient pourtant à contredire un arrêté validé par des experts du territoire.
La fin de la régulation
Concrètement, si rien ne bouge, la régulation des populations de blaireaux n’aura pas lieu en 2020. Une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui sont victimes des dégâts occasionnés par ce prédateur terrassier. Parce qu’ils sont nombreux en Saône-et-Loire à solliciter les équipes de vénerie, témoigne Christophe Debowski. Sociétés de chasse, agriculteurs, particuliers… Dans le département, les victimes de dégâts de blaireaux apprécient l’efficacité des déterreurs. A tel point que les plannings des équipes de vénerie sont pleins, témoigne le président.
Un peu à part et minoritaire dans le monde complexe de la chasse, la vénerie sous terre ne bénéficie pas d’un grand soutien de la part de son milieu, déplore Christophe Debowski. Par contre, elle s’est trouvé un allié de poids dans la profession agricole, première victime des dégâts de blaireaux. La FDSEA a en effet immédiatement apporté son soutien au président de l’association départementale de vénerie sous terre et elle a tenu à alerter à son tour l’administration.
Faire remonter les dégâts
Consciente du problème, la DDT doit proposer un nouvel arrêté autorisant une période complémentaire de chasse sous terre, informe le président des déterreurs. Mais avec le traquenard de la consultation publique, cette nouvelle tentative risque à nouveau d’être attaquée, redoute Christophe Debowski. Pour le président de l’association départementale de vénerie sous terre, l’heure est à la mobilisation pour éviter à tout prix que la régulation du blaireau soit à nouveau mise à mal par les fanatiques de la protection de la nature. Et pour contrer leurs argumentaires implacables, les déterreurs et leurs alliés doivent disposer d’un maximum de preuves de la présence de blaireaux et de leurs nuisances, expose le président. En cela, l’association compte beaucoup sur les agriculteurs pour faire remonter leurs observations que ce soit à la Fédération Départementale des Chasseurs ou à la DDT.