Porcs Plein-Air du Morvan
Porcs Plein-Air du Morvan : « une filière où tout le monde s’y retrouve »
A Charbonnat, Fabrice Voillot n’a pas hésité une seconde pour se diversifier dans la production de Porc Plein-Air du Morvan. L’esprit filière locale de la démarche ; un niveau de rémunération sécurisé et un retour aux fondamentaux d’une agriculture à dimension humaine : l’éleveur et maire y voit une issue crédible.
L’automne dernier, Fabrice Voillot était le second éleveur en Saône-et-Loire à s’inscrire dans la nouvelle filière Porc Plein Air Morvan. L’élevage de Charbonnat est l’un des huit producteurs morvandiaux de porcs plein-air pour cette filière en construction. Exploitant 130 hectares dont une trentaine d’hectares de cultures autoconsommées, Fabrice Voillot élevait jusqu’alors exclusivement des bovins charolais avec un troupeau de 70 mères pour une production maigre. En novembre dernier, l’éleveur avait décidé de se séparer d’une trentaine d’hectares, las d’avoir toujours « la tête dans le guidon et ne souhaitant plus continuer ainsi », confie-t-il. Un recentrage de l’exploitation qui coïncidait avec le lancement de la filière Porc Plein-Air du Morvan soutenue par le parc naturel régional. Ayant depuis son engagement au sein des JA puis à la section bovine de la FDSEA « toujours dénoncé le manque d’organisation de filière en bovins », Fabrice Voillot, par ailleurs maire de sa commune, a « tout de suite été séduit par le projet porcs plein-air du Morvan et notamment son caractère gagnant/gagnant », justifie-t-il.
Séduit par l’esprit filière gagnant/gagnant
L’éleveur morvandiau croit en effet beaucoup à cette filière locale portée par le parc naturel régional, l’association Jambon du Morvan et le fournisseur d’aliment Philicot.
Une organisation qui a aussi l’avantage de garantir le débouché au producteur : « je n’ai pas à chercher d’acheteur », fait remarquer Fabrice Voillot. Surtout, la production de porc plein-air du Morvan apporte un revenu net, fait valoir l’éleveur qui évalue le gain à « près de 2.000 € par hectare et par an. Quelle production peut rapporter autant ? », interroge-t-il. Et tout cela sur une parcelle de seulement 1,2 hectares, nécessitant aucun agrandissement et très peu de mécanisation, complète-t-il. Les rares investissements concernent la clôture – une clôture électrifiée double pour éviter tout contact avec la faune sauvage, précise le technicien Frédéric Latrace. L’agriculteur a en charge les abris qui peuvent être une ancienne étable désaffectée comme chez Fabrice Voillot. L’aliment tout comme les porcelets sont fournis par Philicot et l’éleveur a juste à le distribuer aux porcs. A Charbonnat, l’aliment est distribué dans l’ancienne étable qui fait office d’abri confortable. Fabrice y a installé d’anciens nourrisseurs à veaux adaptés aux cochons et alimentés par gravité par d’anciennes trémies d’un bâtiment à volailles.
Un retour aux sources bien dans l’air du temps
Pour Fabrice Voillot, cette possibilité nouvelle de diversification rejoignait le désir d’un retour à une dimension familiale de son exploitation. « Mon grand-père s’était installé ici avec deux truies et trois vaches et la parcelle occupée par les porcs en plein-air s’appelle « le pré des cochons », fait valoir l’agriculteur qui voit en ce retour aux sources une issue plus crédible à l’élevage, observant que la production de porcs en plein air est à l’opposé des ateliers industriels tant décriés. Le maire de Charbonnat observe aussi que cette nouvelle filière s’inscrit bien dans l’air du temps. « Ici, nous sommes au sud du Morvan, sur un territoire où la proximité, les circuits courts sont un peu l’avenir. D’ailleurs au sein de notre intercommunalité, cette filière permettra d’approvisionner notre abattoir à Autun. Et ce projet de filière locale n’est pas qu’un marché de niche », s’enthousiasme Fabrice Voillot.
L’automne dernier, Fabrice Voillot était le second éleveur en Saône-et-Loire à s’inscrire dans la nouvelle filière Porc Plein Air Morvan. L’élevage de Charbonnat est l’un des huit producteurs morvandiaux de porcs plein-air pour cette filière en construction. Exploitant 130 hectares dont une trentaine d’hectares de cultures autoconsommées, Fabrice Voillot élevait jusqu’alors exclusivement des bovins charolais avec un troupeau de 70 mères pour une production maigre. En novembre dernier, l’éleveur avait décidé de se séparer d’une trentaine d’hectares, las d’avoir toujours « la tête dans le guidon et ne souhaitant plus continuer ainsi », confie-t-il. Un recentrage de l’exploitation qui coïncidait avec le lancement de la filière Porc Plein-Air du Morvan soutenue par le parc naturel régional. Ayant depuis son engagement au sein des JA puis à la section bovine de la FDSEA « toujours dénoncé le manque d’organisation de filière en bovins », Fabrice Voillot, par ailleurs maire de sa commune, a « tout de suite été séduit par le projet porcs plein-air du Morvan et notamment son caractère gagnant/gagnant », justifie-t-il.
Séduit par l’esprit filière gagnant/gagnant
L’éleveur morvandiau croit en effet beaucoup à cette filière locale portée par le parc naturel régional, l’association Jambon du Morvan et le fournisseur d’aliment Philicot.
Une organisation qui a aussi l’avantage de garantir le débouché au producteur : « je n’ai pas à chercher d’acheteur », fait remarquer Fabrice Voillot. Surtout, la production de porc plein-air du Morvan apporte un revenu net, fait valoir l’éleveur qui évalue le gain à « près de 2.000 € par hectare et par an. Quelle production peut rapporter autant ? », interroge-t-il. Et tout cela sur une parcelle de seulement 1,2 hectares, nécessitant aucun agrandissement et très peu de mécanisation, complète-t-il. Les rares investissements concernent la clôture – une clôture électrifiée double pour éviter tout contact avec la faune sauvage, précise le technicien Frédéric Latrace. L’agriculteur a en charge les abris qui peuvent être une ancienne étable désaffectée comme chez Fabrice Voillot. L’aliment tout comme les porcelets sont fournis par Philicot et l’éleveur a juste à le distribuer aux porcs. A Charbonnat, l’aliment est distribué dans l’ancienne étable qui fait office d’abri confortable. Fabrice y a installé d’anciens nourrisseurs à veaux adaptés aux cochons et alimentés par gravité par d’anciennes trémies d’un bâtiment à volailles.
Un retour aux sources bien dans l’air du temps
Pour Fabrice Voillot, cette possibilité nouvelle de diversification rejoignait le désir d’un retour à une dimension familiale de son exploitation. « Mon grand-père s’était installé ici avec deux truies et trois vaches et la parcelle occupée par les porcs en plein-air s’appelle « le pré des cochons », fait valoir l’agriculteur qui voit en ce retour aux sources une issue plus crédible à l’élevage, observant que la production de porcs en plein air est à l’opposé des ateliers industriels tant décriés. Le maire de Charbonnat observe aussi que cette nouvelle filière s’inscrit bien dans l’air du temps. « Ici, nous sommes au sud du Morvan, sur un territoire où la proximité, les circuits courts sont un peu l’avenir. D’ailleurs au sein de notre intercommunalité, cette filière permettra d’approvisionner notre abattoir à Autun. Et ce projet de filière locale n’est pas qu’un marché de niche », s’enthousiasme Fabrice Voillot.