Élevage du Paquier

On trouve de tout à l'élevage du Paquier

Créé en 1997 avec une activité d’élevage de poneys de sport (Connemara et Français de Selle), l’élevage du Paquier n’a pas cessé d’évoluer au fil des années. Différents ateliers se sont mis en place petit à petit : de la pension de chevaux à l’étalonnage en passant par les cochons et le maraîchage. En 1998, c’est l’arrivée des premières vaches Salers qui sont croisées avec un reproducteur Charolais. "Ici on ne fait jamais rien comme les autres" s’amuse Théodore, le plus jeune des deux fils. Parce que oui, cette aventure est une aventure familiale, mais une histoire atypique, un peu folle, à l’image de ses exploitants aussi touchants que passionnés mais surtout à l’image de Claire Juillet, l’initiatrice. Après avoir été chasseuse de têtes, elle reprend l’exploitation héritée de sa grand-mère qui avait cessé toute activité agricole depuis l’entre-deux-guerres. Déterminée, elle opte pour la conversion totale en Agriculture Biologique et le début de la vente directe de viande bovine.
En 2015, la première poulinière Autre-que-pur-sang (AQPS) arrive, bientôt rejointe par une deuxième. De 17 hectares au début, la ferme s’étend maintenant sur près de 80 hectares.

Les fils prodigues

Alors que Claire Juillet commence à songer à sa future retraite, et que son fils aîné, Louis-Victor, termine un cursus d’ingénieur design produit à Lyon, ce dernier emprunte un virage à 360 degrés : il veut élever des porcs ! Peu de temps après, Théodore, son cadet alors en licence de sciences économiques et sociales, raccroche : il veut devenir maraîcher. Pas de retraite en vue dans l’immédiat pour Claire qui se retrouve avec deux associés pleins de talents en 2019. L’élevage du Paquier, vous l’aurez compris, est loin d’être un simple élevage.

On trouve de tout à l’élevage du Paquier

De succulents produits en vente directe, c’est ce que propose cette exploitation qui se veut « le plus circulaire et cohérente » possible. On y trouve une boutique qui propose fruits et légumes de l’atelier maraîchage, mais aussi des terrines, des rillettes, des saucissons, ou encore des plats cuisinés de porc grâce au laboratoire de transformation participatif de Saint-Lornay. Des plats élaborés avec soin par la matriarche dont le comité de sélection est sans pitié puisque ce sont ses fils et son époux. Claire, Théodore et Louis-Victor travaillent également avec "La Ruche qui dit oui" et certains marchés de producteurs ou marchés de noël.