Le Laboureur symbole du vêtement professionnel
Disposant d’un atelier de confection spécialisé dans le vêtement de travail, Le Laboureur vient de connaître un tournant historique en quittant le giron de la famille Zélanti pour être désormais entre les mains des frères Copleutre.

À l'origine, dans les années 50, on trouve un jeune émigré italien : Primo Zélanti. Lequel vend sur les marchés du sud de la Bourgogne des vêtements destinés aux travailleurs agricoles. Soucieux d’habiller ses clients avec des tenues solides et élégantes, il crée, en 1956, sa propre marque : Le Laboureur. Le boom des trente glorieuses engendre une importante demande en vêtements de travail et en bleus traditionnels. L’entreprise se développe fortement et sa renommée devient nationale. En 1973, la société s’installe dans le bâtiment de 2.000 m² qu’elle occupe actuellement à Digoin. Avec, à cette période, plus d’une centaine de salariés.
Mais à l’aune des années 80, l’âge d’or est passé. Les premières difficultés apparaissent. Le tournant arrive en 1985 lorsque l’atelier a l’opportunité de fabriquer pour les Compagnons du Tour de France des largeots, pantalons de travail traditionnel des artisans Compagnons. A la tête de l’entreprise depuis 1988, Jean-Charles Zélanti, fils du fondateur, se spécialise alors sur ce marché de niche de l’habit de travail traditionnel et des vêtements folkloriques. Qu’il s’agisse de tenues de bergers et pour les Gardians (gardiens de chevaux ou de taureaux en Camargue) ou de pantalons pour les jouteurs.
Positionnement haut de gamme
Aujourd'hui, Le Laboureur reste l’unique atelier français à fabriquer de A à Z des vêtements traditionnels de type largeot, de la découpe du tissu aux finitions en passant par la conception et l’assemblage. L’atelier confectionne également des coltins (vestes traditionnelles des Compagnons du Devoir), des gilets en velours, des vestes en laine... A noter, toutefois, que les vêtements premiers prix, les fameux produits d’appel, sont fabriqués en Tunisie.
Respectant les fondamentaux qui ont fait le succès de la marque, Le Laboureur se positionne sur une qualité haut de gamme exceptionnelle, quasi-inusable, grâce à l’excellence d’un vrai savoir-faire. Qualité de la coupe, finitions parfaites et boutonnières impeccables sont au rendez-vous. Actuellement, l’atelier emploie 20 personnes et confectionne plus de 15.000 pièces par an, distribuées dans quelque 100 points de vente en France et à l’étranger. Réalisant un chiffre d’affaires de près de 2 millions d’euros, Le Laboureur se distingue en exportant en Allemagne, Angleterre, Belgique, Corée, Danemark, États-Unis, Japon, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas ou encore Suède.
Atteindre 50% des ventes à l’export
Reprise au mois de septembre par Jean et Vianney Copleutre (voir encadré), Le Laboureur entend évoluer en douceur en continuant à s’appuyer sur les vêtements traditionnels (pour les charpentiers, couvreurs, menuisiers, tailleurs de pierre….), les vêtements conventionnels avec des cotes, des bleus de travail, des blousons sans manche, des chemises…. notamment pour les PME et les agriculteurs et des vêtements traditionnels, non destinés au travail et davantage mode pour l’export. « Nous allons à terme restructurer l’outil de production pour le moderniser. Il nous faut aussi conforter l’aspect qualitatif de nos vêtements ». Des vêtements destinés exclusivement à des revendeurs entre boutiques de centre-ville, marchés, foires et autres sites Internet. « Nous réalisons 80% de nos ventes en France, précisent Jean et Vianney Copleutre. D’ici 5 ans, nous espérons atteindre 50% de nos ventes à l’export. Les jeunes Compagnons qui ont voyagé sont nos meilleurs ambassadeurs. Il nous faudra également communiquer davantage et aider notre centaine de distributeurs à vendre mieux ».
Le Laboureur symbole du vêtement professionnel

À l'origine, dans les années 50, on trouve un jeune émigré italien : Primo Zélanti. Lequel vend sur les marchés du sud de la Bourgogne des vêtements destinés aux travailleurs agricoles. Soucieux d’habiller ses clients avec des tenues solides et élégantes, il crée, en 1956, sa propre marque : Le Laboureur. Le boom des trente glorieuses engendre une importante demande en vêtements de travail et en bleus traditionnels. L’entreprise se développe fortement et sa renommée devient nationale. En 1973, la société s’installe dans le bâtiment de 2.000 m² qu’elle occupe actuellement à Digoin. Avec, à cette période, plus d’une centaine de salariés.
Mais à l’aune des années 80, l’âge d’or est passé. Les premières difficultés apparaissent. Le tournant arrive en 1985 lorsque l’atelier a l’opportunité de fabriquer pour les Compagnons du Tour de France des largeots, pantalons de travail traditionnel des artisans Compagnons. A la tête de l’entreprise depuis 1988, Jean-Charles Zélanti, fils du fondateur, se spécialise alors sur ce marché de niche de l’habit de travail traditionnel et des vêtements folkloriques. Qu’il s’agisse de tenues de bergers et pour les Gardians (gardiens de chevaux ou de taureaux en Camargue) ou de pantalons pour les jouteurs.
Positionnement haut de gamme
Aujourd'hui, Le Laboureur reste l’unique atelier français à fabriquer de A à Z des vêtements traditionnels de type largeot, de la découpe du tissu aux finitions en passant par la conception et l’assemblage. L’atelier confectionne également des coltins (vestes traditionnelles des Compagnons du Devoir), des gilets en velours, des vestes en laine... A noter, toutefois, que les vêtements premiers prix, les fameux produits d’appel, sont fabriqués en Tunisie.
Respectant les fondamentaux qui ont fait le succès de la marque, Le Laboureur se positionne sur une qualité haut de gamme exceptionnelle, quasi-inusable, grâce à l’excellence d’un vrai savoir-faire. Qualité de la coupe, finitions parfaites et boutonnières impeccables sont au rendez-vous. Actuellement, l’atelier emploie 20 personnes et confectionne plus de 15.000 pièces par an, distribuées dans quelque 100 points de vente en France et à l’étranger. Réalisant un chiffre d’affaires de près de 2 millions d’euros, Le Laboureur se distingue en exportant en Allemagne, Angleterre, Belgique, Corée, Danemark, États-Unis, Japon, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas ou encore Suède.
Atteindre 50% des ventes à l’export
Reprise au mois de septembre par Jean et Vianney Copleutre (voir encadré), Le Laboureur entend évoluer en douceur en continuant à s’appuyer sur les vêtements traditionnels (pour les charpentiers, couvreurs, menuisiers, tailleurs de pierre….), les vêtements conventionnels avec des cotes, des bleus de travail, des blousons sans manche, des chemises…. notamment pour les PME et les agriculteurs et des vêtements traditionnels, non destinés au travail et davantage mode pour l’export. « Nous allons à terme restructurer l’outil de production pour le moderniser. Il nous faut aussi conforter l’aspect qualitatif de nos vêtements ». Des vêtements destinés exclusivement à des revendeurs entre boutiques de centre-ville, marchés, foires et autres sites Internet. « Nous réalisons 80% de nos ventes en France, précisent Jean et Vianney Copleutre. D’ici 5 ans, nous espérons atteindre 50% de nos ventes à l’export. Les jeunes Compagnons qui ont voyagé sont nos meilleurs ambassadeurs. Il nous faudra également communiquer davantage et aider notre centaine de distributeurs à vendre mieux ».