Pas de faux pas en matière de désherbage du colza
Actuellement, trois programmes de désherbage du colza sur quatre intègrent du métazachlore ou du diméthachlore. La moindre présence de ces molécules ou leurs produits de dégradation dans un captage peut bloquer leur devenir. Du prescripteur à l’utilisateur, chacun est responsable pour garantir la durabilité des solutions de désherbage du colza. Il faut donc tout faire pour conserver des solutions de désherbage du colza, en respectant bien les règles.

La réglementation et les attentes sociétales en matière de respect de l’environnement se renforcent de manière significative ces dernières années. Certains bassins de captage sensibles présentent des molécules issues du désherbage du colza. En zone à risque, le comportement de chaque acteur est déterminant. Une seule pratique contaminante suffit à rendre impropre la qualité de l’eau d’un captage, rappelle Terres Inovia. Il en va de leur avenir aussi. Car, le processus d’homologation intègre le suivi des données de la qualité des eaux dans la réévaluation des produits depuis 2015.
Ainsi pour espérer le maintien des solutions actuelles, il convient de sécuriser les usages par des mesures concrètes et efficaces afin de limiter au maximum, les dépassements ponctuels et localisé du seuil de potabilité dans les eaux souterraines (forages et sources).
Soyons tous des acteurs attentifs
Terres Inovia a pour cela sélectionné dix recommandations concrètes qui ont fait preuve de leur efficacité sur le terrain. Le contexte sociétal actuel nécessite en effet d’évoluer de façon volontariste en zone sensible.
L’allongement des rotations permet de limiter la pression du colza sur les territoires à risques. Il s’accompagne de l’alternances de cultures diversifiées de printemps (tournesol, protéagineux, autres légumineuses, soja lin…) et permet de diminuer la pression d’adventices.
L’adaptation des solutions chimiques et leur diversité reste de mise sur un territoire : les programmes doivent s’adapter à la flore attendue en variant les stratégie (prés-semis, post semis, post levée…). De plus les méthodes complémentaires comme le faux semis sont à développer ainsi que toutes alternatives mécaniques (binage, herse étrille…).
A L’échelle de la parcelle, le tassement doit être limité dès la récolte. Au moment de l’application, les zones identifiées d’infiltration rapide sont à éviter. Les couverts végétalisés sont à positionner au mieux et rester efficaces.
Sur les sols argileux, un travail superficiel est approprié pour réduire les fentes de retrait et éviter des fuites rapides de produit vers les eaux souterraines. Les applications sont à exclure sur un sol saturé en eau.
Terres Inovia termine sa liste de recommandation par un rappel sur les pollutions ponctuelles à proscrire et pouvant anéantir tout effort de gestion : débordements de cuve lors du remplissage, gestion des fonds de cuve ou des eaux de rinçage du pulvérisateur et des emballages, ou encore renversement de bidons dans la cours de ferme.
Pascal Simonin - Terres Inovia
Pas de faux pas en matière de désherbage du colza

La réglementation et les attentes sociétales en matière de respect de l’environnement se renforcent de manière significative ces dernières années. Certains bassins de captage sensibles présentent des molécules issues du désherbage du colza. En zone à risque, le comportement de chaque acteur est déterminant. Une seule pratique contaminante suffit à rendre impropre la qualité de l’eau d’un captage, rappelle Terres Inovia. Il en va de leur avenir aussi. Car, le processus d’homologation intègre le suivi des données de la qualité des eaux dans la réévaluation des produits depuis 2015.
Ainsi pour espérer le maintien des solutions actuelles, il convient de sécuriser les usages par des mesures concrètes et efficaces afin de limiter au maximum, les dépassements ponctuels et localisé du seuil de potabilité dans les eaux souterraines (forages et sources).
Soyons tous des acteurs attentifs
Terres Inovia a pour cela sélectionné dix recommandations concrètes qui ont fait preuve de leur efficacité sur le terrain. Le contexte sociétal actuel nécessite en effet d’évoluer de façon volontariste en zone sensible.
L’allongement des rotations permet de limiter la pression du colza sur les territoires à risques. Il s’accompagne de l’alternances de cultures diversifiées de printemps (tournesol, protéagineux, autres légumineuses, soja lin…) et permet de diminuer la pression d’adventices.
L’adaptation des solutions chimiques et leur diversité reste de mise sur un territoire : les programmes doivent s’adapter à la flore attendue en variant les stratégie (prés-semis, post semis, post levée…). De plus les méthodes complémentaires comme le faux semis sont à développer ainsi que toutes alternatives mécaniques (binage, herse étrille…).
A L’échelle de la parcelle, le tassement doit être limité dès la récolte. Au moment de l’application, les zones identifiées d’infiltration rapide sont à éviter. Les couverts végétalisés sont à positionner au mieux et rester efficaces.
Sur les sols argileux, un travail superficiel est approprié pour réduire les fentes de retrait et éviter des fuites rapides de produit vers les eaux souterraines. Les applications sont à exclure sur un sol saturé en eau.
Terres Inovia termine sa liste de recommandation par un rappel sur les pollutions ponctuelles à proscrire et pouvant anéantir tout effort de gestion : débordements de cuve lors du remplissage, gestion des fonds de cuve ou des eaux de rinçage du pulvérisateur et des emballages, ou encore renversement de bidons dans la cours de ferme.
Pascal Simonin - Terres Inovia