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Job Dating à Davayé

Les futurs talents débarquent au Job Dating à Davayé le 4 avril

Le 4 avril prochain au lycée viticole de Davayé se tiendra le deuxième Job Dating. Comme son nom l’indique en anglais, il s’agit d’un exercice d’entretiens d’embauche. Organisé avec le Rotary club Mâcon et votre journal L’Exploitant Agricole de Saône-et-Loire, une trentaine d’entreprises viendront repérer les futurs talents tandis que ces mêmes étudiants affineront leurs projets professionnels.

Par Publié par Cédric Michelin
Les futurs talents débarquent au Job Dating à Davayé le 4 avril

Vingt-deux étudiants en BTS viti-oeno et technico-commercial au lycée, plus huit stagiaires du CFPPA en BPREA et BTS viti-oeno se préparent donc à présenter leur candidature auprès d’une trentaine d’entreprises1). Même s’ils ne réaliseront pas trente entretiens d’embauche, les candidats seront tous présentés dans un livret remis aux recruteurs "fictifs" du jour. L’an dernier, même s’il s’agissait d’un simple exercice dans le cadre de leurs études, la première édition du Job Dating avait abouti, quelques mois après, à plusieurs embauches, se félicitent l’équipe pédagogique du CFPPA et Anne Collinet, qui coordonne toutes l’organisation au lycée. Cette professeure d’économie en est persuadée, cette préparation est nécessaire pour affiner les objectifs professionnels. Ce Job Dating est un exercice positif pour tous.


Gagnant gagnant


« Sans stress ». Ni peur pour le recruteur de se tromper et faire une mauvaise embauche, ni appréhension pour le candidat qui n’est pas encore « recrutable ». Pour preuve, Manon et Marie, deux jeunes étudiantes, sont impatientes de participer. La première pour vérifier qu’il existe des débouchés si elle poursuit en licence Pro et la seconde pour conforter son choix de s’installer à terme avec son père dans l’entreprise familiale. « Cela me permettra d’être candidate mais aussi de rentrer dans la peau d’un recruteur », anticipe Marie.


Le ressenti du recruteur en direct


Lors du Job Dating, les entretiens individuels dureront dix minutes. Chaque candidat passera sept entretiens. Chaque entreprise aura donc rencontré sept profils qui l’auront au préalable ciblé et choisit. L’occasion de se constituer un vivier de futurs talents intéressés.
Le principal avantage par rapport à un vrai entretien d’embauche est que le candidat aura tout de suite le ressenti du recruteur, négatif et positif. « Les entreprises vont devoir noter les candidats et voir si il y a bien adéquation avec les besoins de l’entreprise ou de la filière », précise Patrick Le Nadan, professeur qui seconde Anne Collinet dans l’organisation. Pour poursuivre les échanges, un temps de convivialité autour d’un repas est prévu à la fin, buffet offert par le Crédit Agricole Centre Est.


Marché en tension


Avec un marché de l’emploi en "tension", les entreprises constituent de plus en plus des « stocks » de candidatures. Ainsi, elles sont plus réactives lorsqu’elles ont des besoins à pourvoir. Un travail de longue haleine cependant.
Le directeur du lycée de Davayé, Jean-Philippe Lachaize reçoit d’ailleurs « tous les jours » des demandes d’employeurs pour différents types de postes vitivinicoles. « Cela va de caviste à responsable de cultures, en passant par des commerciaux ». Domaines, caves, maisons, restaurants, cavistes, organisations professionnelles… la liste des entreprises intéressées est vaste comme la filière vins. Là, il s’agit exclusivement d’entreprises locales, via le réseau de partenaires de votre journal L’Exploitant Agricole de Sâone-et-Loire.
Travaillant également au quotidien avec les entreprises agricoles et viticoles, la responsable du service Emploi et Paies de la FDSEA de Saône-et-Loire, Cécile Parent accompagnent les employeurs pour leurs besoins de main d’œuvre tout au long de l’année. Selon les chiffres de la MSA, la filière viticole en Bourgogne compte près de 4.000 salariés « permanents ». La filière est en tension et pas uniquement lors des travaux saisonniers (vendanges, tailles…). Une solution se développant est le groupement d’employeurs tel Agri Emploi 71.
Ainsi chacun apporte sa pierre à l’édifice, de la formation initiale ou adulte, en passant par les entreprises et organisation, pour faire en sorte que la profession recrute un maximum de personnes compétentes pour que demain la relève soit assurée.

Les futurs talents débarquent au Job Dating à Davayé le 4 avril

Les futurs talents débarquent au Job Dating à Davayé le 4 avril

Vingt-deux étudiants en BTS viti-oeno et technico-commercial au lycée, plus huit stagiaires du CFPPA en BPREA et BTS viti-oeno se préparent donc à présenter leur candidature auprès d’une trentaine d’entreprises1). Même s’ils ne réaliseront pas trente entretiens d’embauche, les candidats seront tous présentés dans un livret remis aux recruteurs "fictifs" du jour. L’an dernier, même s’il s’agissait d’un simple exercice dans le cadre de leurs études, la première édition du Job Dating avait abouti, quelques mois après, à plusieurs embauches, se félicitent l’équipe pédagogique du CFPPA et Anne Collinet, qui coordonne toutes l’organisation au lycée. Cette professeure d’économie en est persuadée, cette préparation est nécessaire pour affiner les objectifs professionnels. Ce Job Dating est un exercice positif pour tous.


Gagnant gagnant


« Sans stress ». Ni peur pour le recruteur de se tromper et faire une mauvaise embauche, ni appréhension pour le candidat qui n’est pas encore « recrutable ». Pour preuve, Manon et Marie, deux jeunes étudiantes, sont impatientes de participer. La première pour vérifier qu’il existe des débouchés si elle poursuit en licence Pro et la seconde pour conforter son choix de s’installer à terme avec son père dans l’entreprise familiale. « Cela me permettra d’être candidate mais aussi de rentrer dans la peau d’un recruteur », anticipe Marie.


Le ressenti du recruteur en direct


Lors du Job Dating, les entretiens individuels dureront dix minutes. Chaque candidat passera sept entretiens. Chaque entreprise aura donc rencontré sept profils qui l’auront au préalable ciblé et choisit. L’occasion de se constituer un vivier de futurs talents intéressés.
Le principal avantage par rapport à un vrai entretien d’embauche est que le candidat aura tout de suite le ressenti du recruteur, négatif et positif. « Les entreprises vont devoir noter les candidats et voir si il y a bien adéquation avec les besoins de l’entreprise ou de la filière », précise Patrick Le Nadan, professeur qui seconde Anne Collinet dans l’organisation. Pour poursuivre les échanges, un temps de convivialité autour d’un repas est prévu à la fin, buffet offert par le Crédit Agricole Centre Est.


Marché en tension


Avec un marché de l’emploi en "tension", les entreprises constituent de plus en plus des « stocks » de candidatures. Ainsi, elles sont plus réactives lorsqu’elles ont des besoins à pourvoir. Un travail de longue haleine cependant.
Le directeur du lycée de Davayé, Jean-Philippe Lachaize reçoit d’ailleurs « tous les jours » des demandes d’employeurs pour différents types de postes vitivinicoles. « Cela va de caviste à responsable de cultures, en passant par des commerciaux ». Domaines, caves, maisons, restaurants, cavistes, organisations professionnelles… la liste des entreprises intéressées est vaste comme la filière vins. Là, il s’agit exclusivement d’entreprises locales, via le réseau de partenaires de votre journal L’Exploitant Agricole de Sâone-et-Loire.
Travaillant également au quotidien avec les entreprises agricoles et viticoles, la responsable du service Emploi et Paies de la FDSEA de Saône-et-Loire, Cécile Parent accompagnent les employeurs pour leurs besoins de main d’œuvre tout au long de l’année. Selon les chiffres de la MSA, la filière viticole en Bourgogne compte près de 4.000 salariés « permanents ». La filière est en tension et pas uniquement lors des travaux saisonniers (vendanges, tailles…). Une solution se développant est le groupement d’employeurs tel Agri Emploi 71.
Ainsi chacun apporte sa pierre à l’édifice, de la formation initiale ou adulte, en passant par les entreprises et organisation, pour faire en sorte que la profession recrute un maximum de personnes compétentes pour que demain la relève soit assurée.