Une structure attentive, des éleveurs prêts à suivre
Elvéa 71-58 est l’association des éleveurs et acheteurs associés de la Saône-et-Loire et de la Nièvre. La structure basée à Charolles fait le lien entre les producteurs et le négoce et se montre à l’affût de tout débouché permettant de mieux rémunérer ses adhérents.

Si près de 75 % des bovins produits par les éleveurs adhérant à Elvéa sont commercialisés en maigre et partent essentiellement à l’export, les 25 % restant sont des animaux de boucherie en conformation avec le marché français.
« En 2018, nous avons commercialisé 43.800 animaux. La très grande majorité sont des bêtes de moins de 16 mois, mâles et femelles, partant en Italie », resitue David Lebeau, technicien d’Elvéa 71-58. L’association joue le rôle de relais technique entre les producteurs et le négociants privés, abatteurs et chevillards.
Une charte comme base
« La base des filières est la charte des bonnes pratiques d’élevage. À partir de là, nous faisons partir un maximum d’animaux en filière qualité, notre priorité restant la meilleure rémunération possible pour nos adhérents ». Ces derniers sont actuellement 420 du côté des éleveurs et 68 du côté des acheteurs. Un chiffre relativement stable, « les départs à la retraite sont à peu près compensés par l’arrivée de nouveaux producteurs. Ceux-ci viennent chez nous car ils souhaitent rester maîtres de la vente de leurs animaux ». Ce sont des passionnés qui ont besoin de suivre jusqu’au bout le devenir de leurs bêtes.
Et Elvéa propose toute une série de filières de valorisation, en gras et en maigre.
Le Label plébiscité
À commencer, pour la filière gras, par l’IGP charolais de Bourgogne auquel Elvéa adhère depuis le début et a également intégré le conseil d’administration. Peu de recul pour cette filière toute récente, lancée en juin 2017, mais l’espoir est permis puisque David Lebeau précise que la demande est là et augmente.
Une réponse au plus près des attentes du marché qui s’applique pour toutes les filières.
« La demande dicte notre conduite », a bien rappelé David Lebeau ainsi Elvéa reste très attentive au label rouge Charolais terroir, pour lequel elle est en mesure de fournir plus d’animaux. « En 2017, nous avons placé plus de 3.100 animaux sur ce label. Ils étaient tous de haute conformation : les femelles avaient un poids moyen de 481 kg, 582 kg pour les mâles. Nous avons actuellement 140 éleveurs dans cette démarche ». Sur cette filière aucun problème de renouvellement d’adhérents, « c’est autant une question de plus-value financière, qu’une fierté pour un éleveur d’avoir ses animaux en label rouge ». Si concernant cette plus-value, elle se situe généralement aux alentours de 0,30 €/kg, « il n’y a aucun minimum garanti, la plus-value se fait avec le marché ».
Une multitude de démarches
Autre démarche proposé par Elvéa à ses adhérents, l’AOP Bœuf de Charolles. « En 2018, cette démarche a accueilli deux chevillards privés supplémentaires et avec 130 animaux placés nous constatons un développement progressif », encourageant donc, même si rien n’est jamais acquis et que pour l’heure, les retombées que laisse espérer la loi Égalim ne se font pas encore ressentir.
D’autres filières sont également proposées aux éleveurs adhérents, comme le bio, le BNR (pour Bœuf de nos régions) impliquant une alimentation sans amidon, Éleveur & engagé, etc. « C’est toujours la demande qui fait que nous mettons en place des filières chez les éleveurs ».
Si Elvéa est très attentive à ce qui se passe sur le marché, l’association peut compter sur des éleveurs prêts à répondre à la demande.
Une structure attentive, des éleveurs prêts à suivre

Si près de 75 % des bovins produits par les éleveurs adhérant à Elvéa sont commercialisés en maigre et partent essentiellement à l’export, les 25 % restant sont des animaux de boucherie en conformation avec le marché français.
« En 2018, nous avons commercialisé 43.800 animaux. La très grande majorité sont des bêtes de moins de 16 mois, mâles et femelles, partant en Italie », resitue David Lebeau, technicien d’Elvéa 71-58. L’association joue le rôle de relais technique entre les producteurs et le négociants privés, abatteurs et chevillards.
Une charte comme base
« La base des filières est la charte des bonnes pratiques d’élevage. À partir de là, nous faisons partir un maximum d’animaux en filière qualité, notre priorité restant la meilleure rémunération possible pour nos adhérents ». Ces derniers sont actuellement 420 du côté des éleveurs et 68 du côté des acheteurs. Un chiffre relativement stable, « les départs à la retraite sont à peu près compensés par l’arrivée de nouveaux producteurs. Ceux-ci viennent chez nous car ils souhaitent rester maîtres de la vente de leurs animaux ». Ce sont des passionnés qui ont besoin de suivre jusqu’au bout le devenir de leurs bêtes.
Et Elvéa propose toute une série de filières de valorisation, en gras et en maigre.
Le Label plébiscité
À commencer, pour la filière gras, par l’IGP charolais de Bourgogne auquel Elvéa adhère depuis le début et a également intégré le conseil d’administration. Peu de recul pour cette filière toute récente, lancée en juin 2017, mais l’espoir est permis puisque David Lebeau précise que la demande est là et augmente.
Une réponse au plus près des attentes du marché qui s’applique pour toutes les filières.
« La demande dicte notre conduite », a bien rappelé David Lebeau ainsi Elvéa reste très attentive au label rouge Charolais terroir, pour lequel elle est en mesure de fournir plus d’animaux. « En 2017, nous avons placé plus de 3.100 animaux sur ce label. Ils étaient tous de haute conformation : les femelles avaient un poids moyen de 481 kg, 582 kg pour les mâles. Nous avons actuellement 140 éleveurs dans cette démarche ». Sur cette filière aucun problème de renouvellement d’adhérents, « c’est autant une question de plus-value financière, qu’une fierté pour un éleveur d’avoir ses animaux en label rouge ». Si concernant cette plus-value, elle se situe généralement aux alentours de 0,30 €/kg, « il n’y a aucun minimum garanti, la plus-value se fait avec le marché ».
Une multitude de démarches
Autre démarche proposé par Elvéa à ses adhérents, l’AOP Bœuf de Charolles. « En 2018, cette démarche a accueilli deux chevillards privés supplémentaires et avec 130 animaux placés nous constatons un développement progressif », encourageant donc, même si rien n’est jamais acquis et que pour l’heure, les retombées que laisse espérer la loi Égalim ne se font pas encore ressentir.
D’autres filières sont également proposées aux éleveurs adhérents, comme le bio, le BNR (pour Bœuf de nos régions) impliquant une alimentation sans amidon, Éleveur & engagé, etc. « C’est toujours la demande qui fait que nous mettons en place des filières chez les éleveurs ».
Si Elvéa est très attentive à ce qui se passe sur le marché, l’association peut compter sur des éleveurs prêts à répondre à la demande.
Une structure attentive, des éleveurs prêts à suivre

Si près de 75 % des bovins produits par les éleveurs adhérant à Elvéa sont commercialisés en maigre et partent essentiellement à l’export, les 25 % restant sont des animaux de boucherie en conformation avec le marché français.
« En 2018, nous avons commercialisé 43.800 animaux. La très grande majorité sont des bêtes de moins de 16 mois, mâles et femelles, partant en Italie », resitue David Lebeau, technicien d’Elvéa 71-58. L’association joue le rôle de relais technique entre les producteurs et le négociants privés, abatteurs et chevillards.
Une charte comme base
« La base des filières est la charte des bonnes pratiques d’élevage. À partir de là, nous faisons partir un maximum d’animaux en filière qualité, notre priorité restant la meilleure rémunération possible pour nos adhérents ». Ces derniers sont actuellement 420 du côté des éleveurs et 68 du côté des acheteurs. Un chiffre relativement stable, « les départs à la retraite sont à peu près compensés par l’arrivée de nouveaux producteurs. Ceux-ci viennent chez nous car ils souhaitent rester maîtres de la vente de leurs animaux ». Ce sont des passionnés qui ont besoin de suivre jusqu’au bout le devenir de leurs bêtes.
Et Elvéa propose toute une série de filières de valorisation, en gras et en maigre.
Le Label plébiscité
À commencer, pour la filière gras, par l’IGP charolais de Bourgogne auquel Elvéa adhère depuis le début et a également intégré le conseil d’administration. Peu de recul pour cette filière toute récente, lancée en juin 2017, mais l’espoir est permis puisque David Lebeau précise que la demande est là et augmente.
Une réponse au plus près des attentes du marché qui s’applique pour toutes les filières.
« La demande dicte notre conduite », a bien rappelé David Lebeau ainsi Elvéa reste très attentive au label rouge Charolais terroir, pour lequel elle est en mesure de fournir plus d’animaux. « En 2017, nous avons placé plus de 3.100 animaux sur ce label. Ils étaient tous de haute conformation : les femelles avaient un poids moyen de 481 kg, 582 kg pour les mâles. Nous avons actuellement 140 éleveurs dans cette démarche ». Sur cette filière aucun problème de renouvellement d’adhérents, « c’est autant une question de plus-value financière, qu’une fierté pour un éleveur d’avoir ses animaux en label rouge ». Si concernant cette plus-value, elle se situe généralement aux alentours de 0,30 €/kg, « il n’y a aucun minimum garanti, la plus-value se fait avec le marché ».
Une multitude de démarches
Autre démarche proposé par Elvéa à ses adhérents, l’AOP Bœuf de Charolles. « En 2018, cette démarche a accueilli deux chevillards privés supplémentaires et avec 130 animaux placés nous constatons un développement progressif », encourageant donc, même si rien n’est jamais acquis et que pour l’heure, les retombées que laisse espérer la loi Égalim ne se font pas encore ressentir.
D’autres filières sont également proposées aux éleveurs adhérents, comme le bio, le BNR (pour Bœuf de nos régions) impliquant une alimentation sans amidon, Éleveur & engagé, etc. « C’est toujours la demande qui fait que nous mettons en place des filières chez les éleveurs ».
Si Elvéa est très attentive à ce qui se passe sur le marché, l’association peut compter sur des éleveurs prêts à répondre à la demande.