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Cultures dérobées d’été

Essais cultures dérobées non concluants

Depuis plusieurs années, la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire mène des essais sur des cultures dérobées d’été. Ces essais, en partenariat avec le Lycée agricole de Fontaines et de Bourgogne du Sud, entrent dans le cadre du projet d’autonomie porté par le Plan protéines. La période automnale avait signé le moment des constats.

Essais cultures dérobées non concluants

« Tout a levé, ont constaté Denis Chapuis et Amélie Poulleau, on retrouve globalement tous les composants des mélanges. Mais tout est comme nanifié ».
Sur les parcelles du lycée de Fontaines, douze modalités étaient menées en essais de dérobées d’été.
Parmi les objectifs fixés pour ces essais, celui de comparer l’intérêt de l’association de sorgho avec différentes variétés de trèfles ou avec pois et trèfle, avec les associations plus classiques de graminées avec des protéagineuses ou des légumineuses.
« Le sorgho est réputé plus résistant à la chaleur et moins consommateur en eau que le maïs par exemple ».
Cependant, fin octobre, force était de constater que les essais n’ont pas été concluants, et à tel point qu’ils n’ont même pas été fauchés.

Piste à poursuivre

Comme chaque année, ces dérobées intervenaient après une céréale, en l’occurrence ici un triticale.
Les semis ont été réalisés le 23 juillet, après un déchaumage. « Le semoir en semis direct n’est absolument pas à mettre en question, puisqu’on voit bien que les semis sont répartis de façon équilibrée sur les parcelles », précise le conseiller de la chambre d’agriculture.
Courant novembre, les parcelles de moha n’ont pas non plus été récoltées, faute de temps et en raison aussi d’un rendement à attendre bien en dessous de ce qu’il aurait dû être. « En 2018, l’impact de la sécheresse avait été bien moins important, rappelle Denis Chapuis. Cette année, la levée a été bonne mais le manque de pluie par la suite a clairement impacté tous les rendements ».
Mais le conseiller du secteur de Fontaines souhaite quand même poursuivre dans cette voie : « malgré les résultats de cette année, il ne faut pas abandonner la piste sorgho. Nous allons donc continuer à travailler sur des modalités sorgho plus légumineuses ».

Lin fourrager testé

Il convient de trouver des solutions pour les années à venir pour gagner en indépendance protéique au niveau national et en autonomie fourragère pour chaque éleveur.
En attendant de réfléchir à ces nouveaux essais, les parcelles de cette année n’ont pas pu être laissées en pâture : en dessous d’une certaine taille, et c’est le cas pour ces cultures, le sorgho est porteur d’une substance toxique. Même si la maturité de la plante peut laisser espérer que le stade toxique est franchi, aucune étude scientifique ne vient confirmer ce principe.
Autre modalité conduite cet été, le lin « testé pour la première fois en valeur fourragère ». Et pour le lin, mêmes conclusions que pour les autres variétés : une bonne levée, une bonne présence mais peu de développement, dû au déficit hydrique.

Essais cultures dérobées non concluants

Essais cultures dérobées non concluants

« Tout a levé, ont constaté Denis Chapuis et Amélie Poulleau, on retrouve globalement tous les composants des mélanges. Mais tout est comme nanifié ».
Sur les parcelles du lycée de Fontaines, douze modalités étaient menées en essais de dérobées d’été.
Parmi les objectifs fixés pour ces essais, celui de comparer l’intérêt de l’association de sorgho avec différentes variétés de trèfles ou avec pois et trèfle, avec les associations plus classiques de graminées avec des protéagineuses ou des légumineuses.
« Le sorgho est réputé plus résistant à la chaleur et moins consommateur en eau que le maïs par exemple ».
Cependant, fin octobre, force était de constater que les essais n’ont pas été concluants, et à tel point qu’ils n’ont même pas été fauchés.

Piste à poursuivre

Comme chaque année, ces dérobées intervenaient après une céréale, en l’occurrence ici un triticale.
Les semis ont été réalisés le 23 juillet, après un déchaumage. « Le semoir en semis direct n’est absolument pas à mettre en question, puisqu’on voit bien que les semis sont répartis de façon équilibrée sur les parcelles », précise le conseiller de la chambre d’agriculture.
Courant novembre, les parcelles de moha n’ont pas non plus été récoltées, faute de temps et en raison aussi d’un rendement à attendre bien en dessous de ce qu’il aurait dû être. « En 2018, l’impact de la sécheresse avait été bien moins important, rappelle Denis Chapuis. Cette année, la levée a été bonne mais le manque de pluie par la suite a clairement impacté tous les rendements ».
Mais le conseiller du secteur de Fontaines souhaite quand même poursuivre dans cette voie : « malgré les résultats de cette année, il ne faut pas abandonner la piste sorgho. Nous allons donc continuer à travailler sur des modalités sorgho plus légumineuses ».

Lin fourrager testé

Il convient de trouver des solutions pour les années à venir pour gagner en indépendance protéique au niveau national et en autonomie fourragère pour chaque éleveur.
En attendant de réfléchir à ces nouveaux essais, les parcelles de cette année n’ont pas pu être laissées en pâture : en dessous d’une certaine taille, et c’est le cas pour ces cultures, le sorgho est porteur d’une substance toxique. Même si la maturité de la plante peut laisser espérer que le stade toxique est franchi, aucune étude scientifique ne vient confirmer ce principe.
Autre modalité conduite cet été, le lin « testé pour la première fois en valeur fourragère ». Et pour le lin, mêmes conclusions que pour les autres variétés : une bonne levée, une bonne présence mais peu de développement, dû au déficit hydrique.

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