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Pratiques culturales en viticulture bourguignonne

Une continuité avec quelques évolutions des pratiques culturales en viticulture bourguignonne

Suite à l’enquête Agreste menée sur 476 parcelles en Côte d’Or, Saône-et-Loire et Yonne, force est de constater que les pratiques en viticulture bourguignonne en 2016 sont dans la continuité des observations de 2013. Avec, néanmoins, une évolution en matière de travail du sol lors d’une année marquée par de fortes pressions sanitaires sans oublier le gel et la grêle.

Une continuité avec quelques évolutions des pratiques culturales en viticulture bourguignonne

Lors de la campagne 2016, les vignes ont reçu en moyenne 23,2 traitements : 20 fongicides, 2,3 herbicides et 0,9 insecticides. Malgré une météorologie pluvieuse favorable au développement des végétaux et donc des adventices, 34 % de la surface en vigne de la Bourgogne (hors Nièvre) n’a pas reçu d’herbicide, soit 6 points de mieux qu’en 2013. Ces surfaces sans herbicides sont essentiellement désherbées mécaniquement, travaillées par des outils à dents sur l’inter-rang et des outils à lame entre les ceps. A l’inverse, enherbés, les deux tiers des surfaces ont reçu un herbicide au moins une fois lors de la campagne végétative 2016 même si les sols ont été travaillés. Au total, les deux tiers des surfaces sont traités sur le rang et l’inter-rang.

Enherbement en progression

Un quart des surfaces, comme en 2013, est concerné par l’association de désherbages mécaniques et chimiques. L’enherbement permanent est appliqué à 19% des surfaces (+4 points par rapport à 2013). Dans la majorité des cas, il concerne tous les rangs. 89% des surfaces enherbées sont entretenues par tontes associées à un désherbage chimique sur le rang. Le désherbage chimique exclusif, sur sol nu non travaillé, concerne 23% des surfaces. C’est 5 points de moins qu’en 2013. Le passage de matériel pour l’entretien des sols est plus fréquent en l’absence d’herbicide avec 45% des surfaces à 4 passages ou plus contre un seul pour le vignoble désherbé chimiquement.

Sur 51% des surfaces de vignes, la végétation adventice est régulée par un herbicide foliaire en sortie d’hiver suivi d’un passage en adaptant les molécules de post-levée à la flore présente et en les alternant. Cette pratique peut concerner des sols non travaillés (enherbement naturel maîtrisé), être conjuguée à un entretien mécanique voire être appliquée sur le rang des parcelles enherbées. Le passage unique d’un herbicide de pré-levée lors du débourrement de la vigne, associé le plus souvent à un passage d’un herbicide foliaire adapté à la flore présente, est une pratique utilisée sur 10% des surfaces. Son application se fait majoritairement en plein, y compris dans les quelques cas où le sol est travaillé et sur le rang si la parcelle est enherbée. Cette pratique concernait 15% des surfaces en 2013 et un quart de celles-ci en 2010. Quant à la protection du sol par mulch (paille, écorce,…), elle reste une pratique confidentielle en Bourgogne.

Une continuité avec quelques évolutions des pratiques culturales en viticulture bourguignonne

Une continuité avec quelques évolutions des pratiques culturales en viticulture bourguignonne

Lors de la campagne 2016, les vignes ont reçu en moyenne 23,2 traitements : 20 fongicides, 2,3 herbicides et 0,9 insecticides. Malgré une météorologie pluvieuse favorable au développement des végétaux et donc des adventices, 34 % de la surface en vigne de la Bourgogne (hors Nièvre) n’a pas reçu d’herbicide, soit 6 points de mieux qu’en 2013. Ces surfaces sans herbicides sont essentiellement désherbées mécaniquement, travaillées par des outils à dents sur l’inter-rang et des outils à lame entre les ceps. A l’inverse, enherbés, les deux tiers des surfaces ont reçu un herbicide au moins une fois lors de la campagne végétative 2016 même si les sols ont été travaillés. Au total, les deux tiers des surfaces sont traités sur le rang et l’inter-rang.

Enherbement en progression

Un quart des surfaces, comme en 2013, est concerné par l’association de désherbages mécaniques et chimiques. L’enherbement permanent est appliqué à 19% des surfaces (+4 points par rapport à 2013). Dans la majorité des cas, il concerne tous les rangs. 89% des surfaces enherbées sont entretenues par tontes associées à un désherbage chimique sur le rang. Le désherbage chimique exclusif, sur sol nu non travaillé, concerne 23% des surfaces. C’est 5 points de moins qu’en 2013. Le passage de matériel pour l’entretien des sols est plus fréquent en l’absence d’herbicide avec 45% des surfaces à 4 passages ou plus contre un seul pour le vignoble désherbé chimiquement.

Sur 51% des surfaces de vignes, la végétation adventice est régulée par un herbicide foliaire en sortie d’hiver suivi d’un passage en adaptant les molécules de post-levée à la flore présente et en les alternant. Cette pratique peut concerner des sols non travaillés (enherbement naturel maîtrisé), être conjuguée à un entretien mécanique voire être appliquée sur le rang des parcelles enherbées. Le passage unique d’un herbicide de pré-levée lors du débourrement de la vigne, associé le plus souvent à un passage d’un herbicide foliaire adapté à la flore présente, est une pratique utilisée sur 10% des surfaces. Son application se fait majoritairement en plein, y compris dans les quelques cas où le sol est travaillé et sur le rang si la parcelle est enherbée. Cette pratique concernait 15% des surfaces en 2013 et un quart de celles-ci en 2010. Quant à la protection du sol par mulch (paille, écorce,…), elle reste une pratique confidentielle en Bourgogne.