L'art de la sellerie avec Isabelle et Patrick Delameilleure
En seulement quelques années, Isabelle et Patrick Delameilleure sont devenus l’une des références nationales lorsqu’il s’agit de confectionner des selles artisanales. Logique pour ce couple qui a le souci de l’excellence et du bien-être animal.

Isabelle et Patrick Delameilleure sont les exemples même de la reconversion professionnelle pleinement réussie. Car avant d’exceller en Bourgogne, le couple, d’origine belge, a longtemps travaillé dans des univers bien différents. Alors que Patrick, ingénieur, s’attelait à l’entretien de machines destinées à confectionner du tissu, Isabelle, pour sa part, s’occupait d’une jardinerie. Néanmoins, l’univers équin n’était pas totalement inconnu du couple puisque Isabelle Delameilleure a notamment été championne de France d’attelage de tradition en 1998.
De la Belgique à la Bourgogne
Désireux de retrouver le monde du cheval, le couple effectue un grand bond dans l’inconnu en changeant à la fois de métier et de lieu de vie. De la Belgique, les voici en Bourgogne et plus précisément à Saint-Ambreuil « Nous avions des amis dans la région ». En ayant pris grand soin de préparer leur reconversion en se formant pendant plusieurs années. Alors que Patrick décroche le diplôme de sellier harnacheur, Isabelle devient, pour sa part, sellier tapissier. Un projet qui est né alors qu’Isabelle faisait encore de la compétition. « Plusieurs personnes nous sollicitaient pour réaliser différentes pièces pour leurs chevaux et leurs attelages ».
Installés en Saône-et-Loire depuis maintenant treize ans, le couple a vu son activité évoluer au fil du temps. « Au début, nous étions spécialisés dans l’attelage. Mais nous avions une rude concurrence avec les harnais synthétiques. Cela devenait compliqué de travailler le cuir car trop onéreux ». Dès lors, ils réorientent leur métier vers la sellerie, suivant de nouveau des formations dans ce domaine, notamment en Grande-Bretagne. L’ambition du couple est tout simplement de viser l’excellence en proposant des selles sur-mesure. « Trop souvent, on constate que les chevaux souffrent d’avoir une mauvaise selle ».
L’exigence commence par la matière première. A l’image du cuir, français, qui est issu d’un tannage végétal pour éviter toute réaction allergique de certains chevaux à des produits chimiques. « Nous nous sommes orientés vers le bien-être du cheval ». Une autre particularité du couple est d’avoir recours à Equiscan. Un outil qui permet d’ajuster à la perfection la selle au dos du cheval en réalisant des mesures extrêmement précises. « A l’aide de ces mesures, nous pouvons reconstituer le dos du cheval à l’atelier. Un travail long et minutieux commence alors pour réaliser la selle qui dépendra aussi de la discipline pratiquée (saut d’obstacle, randonnée…) ». Parmi les étapes suivantes, il y aura notamment la prise de forme des jambes du cavalier. A noter que, pour les selles sur-mesure, il faut compter un délai d’environ deux mois.
Partage d’expérience
Désireux désormais de partager son savoir, le couple va accueillir des élèves dès le mois de septembre car il a obtenu le label centre de formation. « Nous allons apprendre à réaliser des selles, à mesurer le dos des chevaux, à faire un gabarit… » Puis, à partir de janvier, il sera possible de devenir auprès du couple sellier harnacheur.
L'art de la sellerie avec Isabelle et Patrick Delameilleure

Isabelle et Patrick Delameilleure sont les exemples même de la reconversion professionnelle pleinement réussie. Car avant d’exceller en Bourgogne, le couple, d’origine belge, a longtemps travaillé dans des univers bien différents. Alors que Patrick, ingénieur, s’attelait à l’entretien de machines destinées à confectionner du tissu, Isabelle, pour sa part, s’occupait d’une jardinerie. Néanmoins, l’univers équin n’était pas totalement inconnu du couple puisque Isabelle Delameilleure a notamment été championne de France d’attelage de tradition en 1998.
De la Belgique à la Bourgogne
Désireux de retrouver le monde du cheval, le couple effectue un grand bond dans l’inconnu en changeant à la fois de métier et de lieu de vie. De la Belgique, les voici en Bourgogne et plus précisément à Saint-Ambreuil « Nous avions des amis dans la région ». En ayant pris grand soin de préparer leur reconversion en se formant pendant plusieurs années. Alors que Patrick décroche le diplôme de sellier harnacheur, Isabelle devient, pour sa part, sellier tapissier. Un projet qui est né alors qu’Isabelle faisait encore de la compétition. « Plusieurs personnes nous sollicitaient pour réaliser différentes pièces pour leurs chevaux et leurs attelages ».
Installés en Saône-et-Loire depuis maintenant treize ans, le couple a vu son activité évoluer au fil du temps. « Au début, nous étions spécialisés dans l’attelage. Mais nous avions une rude concurrence avec les harnais synthétiques. Cela devenait compliqué de travailler le cuir car trop onéreux ». Dès lors, ils réorientent leur métier vers la sellerie, suivant de nouveau des formations dans ce domaine, notamment en Grande-Bretagne. L’ambition du couple est tout simplement de viser l’excellence en proposant des selles sur-mesure. « Trop souvent, on constate que les chevaux souffrent d’avoir une mauvaise selle ».
L’exigence commence par la matière première. A l’image du cuir, français, qui est issu d’un tannage végétal pour éviter toute réaction allergique de certains chevaux à des produits chimiques. « Nous nous sommes orientés vers le bien-être du cheval ». Une autre particularité du couple est d’avoir recours à Equiscan. Un outil qui permet d’ajuster à la perfection la selle au dos du cheval en réalisant des mesures extrêmement précises. « A l’aide de ces mesures, nous pouvons reconstituer le dos du cheval à l’atelier. Un travail long et minutieux commence alors pour réaliser la selle qui dépendra aussi de la discipline pratiquée (saut d’obstacle, randonnée…) ». Parmi les étapes suivantes, il y aura notamment la prise de forme des jambes du cavalier. A noter que, pour les selles sur-mesure, il faut compter un délai d’environ deux mois.
Partage d’expérience
Désireux désormais de partager son savoir, le couple va accueillir des élèves dès le mois de septembre car il a obtenu le label centre de formation. « Nous allons apprendre à réaliser des selles, à mesurer le dos des chevaux, à faire un gabarit… » Puis, à partir de janvier, il sera possible de devenir auprès du couple sellier harnacheur.