Le Gaec des Buissons à Baudrières s'est dôté d'un outil de travail fiable et économe
A Baudrières, le Gaec des Buissons vient de mettre en service son nouveau bâtiment laitier. Anticipant les frais de fonctionnement, la famille Maire a opté pour des logettes sur caillebotis. Côté salle de traite, les associés ont privilégié la simplicité, la tranquillité et le confort avec une ligne haute, simple équipement de 2 X 12 places.

Le Gaec des Buissons réunit Chantal, François Maire et leur fils Yohan. L’exploitation couvre 310 hectares, dont 160 de cultures avec un troupeau d’environ 80 montbéliardes pour un droit à produire de 720.000 litres de lait. C’est l’installation de Yohan en 2015 qui a fait germer un projet de nouveau bâtiment laitier au Gaec des Buissons. Datant de 1984 et transformé en 1993, le vieux bâtiment n’était plus aux normes. Vétuste et plus que saturé, il abritait alors 70 vaches en hiver pour seulement 47 places de cornadis, rapporte François Maire.
Après avoir brièvement envisagé un aménagement de l’existant ainsi que de conserver un système en aire paillée, les associés ont finalement opté pour des logettes sur caillebotis. Ce sont les possibilités d’aides qui ont été décisives, confie la famille Maire. A l’époque, l’exploitation était encore en zone vulnérable. La mise aux normes (fosse) pouvait être aidée à hauteur de 60% tandis que 40% était envisageable sur le bâtiment, rapporte François.
La fosse abritée sous le bâtiment
A priori moins chère en investissement, l’aire paillée aurait consommé beaucoup de paille, généré beaucoup de fumier, nécessité une fosse extérieure et donc davantage de terrain…, font remarquer les intéressés.
Avec le système à caillebotis, la fosse est logée sous le bâtiment. Les trois rangées de logettes - desservies par deux couloirs sur caillebotis béton - recouvrent une fosse de 2,40 mètres de profondeur et d’une capacité de 1.600 mètres cubes. Ainsi couverte, celle-ci ne reçoit pas les eaux de pluie et cette disposition astucieuse permet de gagner de la place au sol. Le lisier est aéré par un malaxeur en bout du bâtiment.
La stabulation abrite 98 places de logettes recouvertes de matelas. Le long pan du bâtiment côté couloir d’alimentation latéral a volontairement été conçu assez haut, pour permettre une extension éventuelle du bâtiment de l’autre côté du couloir. En optant pour une charpente métallique, les associés ont économisé 15.000 € en comparaison d’une charpente bois. Le bardage bois, les portes, les matelas, les cornadis ont été posés par les éleveurs eux-mêmes, tout le reste a été réalisé par des entreprises.
Pas chauds pour le robot…
Pour la salle de traite, la famille Maire n’était pas du tout favorable à un robot. D’abord, la conjoncture laitière de 2015 n’incitait pas forcément à investir dans ce genre de technologie coûteuse. Et puis, les associés redoutaient les frais de maintenance ainsi qu'une nouvelle forme d’astreinte générée par l’asservissement induit par ce type de nouvelle technologie. « Avec une salle de traite, quand la traite est finie, on est tranquille », font-ils valoir ajoutant que le robot ne dispense pas le soir de devoir « pousser les vaches qui ne veulent pas se faire traire… ».
« Ligne haute, simple équipement, 2 X 12 »
Les Maire ont opté pour une salle de traite « ligne haute, simple équipement » de 2 X 12 places en épi à 50 degrés avec traite par l’arrière. Moins cher qu’un robot ou un roto, cette salle de traite économe doit permettre de traire, dans de bonnes conditions, un million de litres de lait, expliquent les associés. Avec leur installateur - la société Technic'Elevage (lire encadré ci-dessous) -, ils ont opté pour un équipement à la fois simple, fiable et privilégiant le confort des trayeurs. Les douze postes de traite servant à traire alternativement les douze vaches du quai droit puis les douze vaches du quai gauche, sont équipés du décrochage automatique mais pas de compteurs à lait, font remarquer les éleveurs.
"Quai sinus" et poids des griffes diminué de moitié
Pour le confort, sur les conseils de leur fournisseur, les éleveurs ont opté pour des "quai sinus". La forme des quais permet ainsi aux trayeurs de se positionner au plus près des mamelles pour la pose des griffes. Autre progrès : le poids des griffes a été divisé par deux, souligne François.
Mise en service en juin dernier, la nouvelle salle de traite du Gaec donne entière satisfaction à ses associés qui mettent une heure à deux - nettoyage compris - pour traire 70 laitières. « Elle est confortable, lumineuse, de plain-pied avec la laiterie », décrit Chantal.
Pour l’instant, les vaches qui ont accès à 13 hectares de pâturage n’ont pas encore passé la journée entière dans le bâtiment. « On commence à les habituer aux logettes », confient François et Yohan. Dans l’ancien bâtiment, les deux éleveurs devaient pailler la stabulation deux fois par jour. Avec les logettes, plus de paille du tout ! Le Gaec a même vendu de la paille cet été. Les associés raclent les bouses des logettes une fois par jour.
Le Gaec des Buissons à Baudrières s'est dôté d'un outil de travail fiable et économe

Le Gaec des Buissons réunit Chantal, François Maire et leur fils Yohan. L’exploitation couvre 310 hectares, dont 160 de cultures avec un troupeau d’environ 80 montbéliardes pour un droit à produire de 720.000 litres de lait. C’est l’installation de Yohan en 2015 qui a fait germer un projet de nouveau bâtiment laitier au Gaec des Buissons. Datant de 1984 et transformé en 1993, le vieux bâtiment n’était plus aux normes. Vétuste et plus que saturé, il abritait alors 70 vaches en hiver pour seulement 47 places de cornadis, rapporte François Maire.
Après avoir brièvement envisagé un aménagement de l’existant ainsi que de conserver un système en aire paillée, les associés ont finalement opté pour des logettes sur caillebotis. Ce sont les possibilités d’aides qui ont été décisives, confie la famille Maire. A l’époque, l’exploitation était encore en zone vulnérable. La mise aux normes (fosse) pouvait être aidée à hauteur de 60% tandis que 40% était envisageable sur le bâtiment, rapporte François.
La fosse abritée sous le bâtiment
A priori moins chère en investissement, l’aire paillée aurait consommé beaucoup de paille, généré beaucoup de fumier, nécessité une fosse extérieure et donc davantage de terrain…, font remarquer les intéressés.
Avec le système à caillebotis, la fosse est logée sous le bâtiment. Les trois rangées de logettes - desservies par deux couloirs sur caillebotis béton - recouvrent une fosse de 2,40 mètres de profondeur et d’une capacité de 1.600 mètres cubes. Ainsi couverte, celle-ci ne reçoit pas les eaux de pluie et cette disposition astucieuse permet de gagner de la place au sol. Le lisier est aéré par un malaxeur en bout du bâtiment.
La stabulation abrite 98 places de logettes recouvertes de matelas. Le long pan du bâtiment côté couloir d’alimentation latéral a volontairement été conçu assez haut, pour permettre une extension éventuelle du bâtiment de l’autre côté du couloir. En optant pour une charpente métallique, les associés ont économisé 15.000 € en comparaison d’une charpente bois. Le bardage bois, les portes, les matelas, les cornadis ont été posés par les éleveurs eux-mêmes, tout le reste a été réalisé par des entreprises.
Pas chauds pour le robot…
Pour la salle de traite, la famille Maire n’était pas du tout favorable à un robot. D’abord, la conjoncture laitière de 2015 n’incitait pas forcément à investir dans ce genre de technologie coûteuse. Et puis, les associés redoutaient les frais de maintenance ainsi qu'une nouvelle forme d’astreinte générée par l’asservissement induit par ce type de nouvelle technologie. « Avec une salle de traite, quand la traite est finie, on est tranquille », font-ils valoir ajoutant que le robot ne dispense pas le soir de devoir « pousser les vaches qui ne veulent pas se faire traire… ».
« Ligne haute, simple équipement, 2 X 12 »
Les Maire ont opté pour une salle de traite « ligne haute, simple équipement » de 2 X 12 places en épi à 50 degrés avec traite par l’arrière. Moins cher qu’un robot ou un roto, cette salle de traite économe doit permettre de traire, dans de bonnes conditions, un million de litres de lait, expliquent les associés. Avec leur installateur - la société Technic'Elevage (lire encadré ci-dessous) -, ils ont opté pour un équipement à la fois simple, fiable et privilégiant le confort des trayeurs. Les douze postes de traite servant à traire alternativement les douze vaches du quai droit puis les douze vaches du quai gauche, sont équipés du décrochage automatique mais pas de compteurs à lait, font remarquer les éleveurs.
"Quai sinus" et poids des griffes diminué de moitié
Pour le confort, sur les conseils de leur fournisseur, les éleveurs ont opté pour des "quai sinus". La forme des quais permet ainsi aux trayeurs de se positionner au plus près des mamelles pour la pose des griffes. Autre progrès : le poids des griffes a été divisé par deux, souligne François.
Mise en service en juin dernier, la nouvelle salle de traite du Gaec donne entière satisfaction à ses associés qui mettent une heure à deux - nettoyage compris - pour traire 70 laitières. « Elle est confortable, lumineuse, de plain-pied avec la laiterie », décrit Chantal.
Pour l’instant, les vaches qui ont accès à 13 hectares de pâturage n’ont pas encore passé la journée entière dans le bâtiment. « On commence à les habituer aux logettes », confient François et Yohan. Dans l’ancien bâtiment, les deux éleveurs devaient pailler la stabulation deux fois par jour. Avec les logettes, plus de paille du tout ! Le Gaec a même vendu de la paille cet été. Les associés raclent les bouses des logettes une fois par jour.
Le Gaec des Buissons à Baudrières s'est dôté d'un outil de travail fiable et économe

Le Gaec des Buissons réunit Chantal, François Maire et leur fils Yohan. L’exploitation couvre 310 hectares, dont 160 de cultures avec un troupeau d’environ 80 montbéliardes pour un droit à produire de 720.000 litres de lait. C’est l’installation de Yohan en 2015 qui a fait germer un projet de nouveau bâtiment laitier au Gaec des Buissons. Datant de 1984 et transformé en 1993, le vieux bâtiment n’était plus aux normes. Vétuste et plus que saturé, il abritait alors 70 vaches en hiver pour seulement 47 places de cornadis, rapporte François Maire.
Après avoir brièvement envisagé un aménagement de l’existant ainsi que de conserver un système en aire paillée, les associés ont finalement opté pour des logettes sur caillebotis. Ce sont les possibilités d’aides qui ont été décisives, confie la famille Maire. A l’époque, l’exploitation était encore en zone vulnérable. La mise aux normes (fosse) pouvait être aidée à hauteur de 60% tandis que 40% était envisageable sur le bâtiment, rapporte François.
La fosse abritée sous le bâtiment
A priori moins chère en investissement, l’aire paillée aurait consommé beaucoup de paille, généré beaucoup de fumier, nécessité une fosse extérieure et donc davantage de terrain…, font remarquer les intéressés.
Avec le système à caillebotis, la fosse est logée sous le bâtiment. Les trois rangées de logettes - desservies par deux couloirs sur caillebotis béton - recouvrent une fosse de 2,40 mètres de profondeur et d’une capacité de 1.600 mètres cubes. Ainsi couverte, celle-ci ne reçoit pas les eaux de pluie et cette disposition astucieuse permet de gagner de la place au sol. Le lisier est aéré par un malaxeur en bout du bâtiment.
La stabulation abrite 98 places de logettes recouvertes de matelas. Le long pan du bâtiment côté couloir d’alimentation latéral a volontairement été conçu assez haut, pour permettre une extension éventuelle du bâtiment de l’autre côté du couloir. En optant pour une charpente métallique, les associés ont économisé 15.000 € en comparaison d’une charpente bois. Le bardage bois, les portes, les matelas, les cornadis ont été posés par les éleveurs eux-mêmes, tout le reste a été réalisé par des entreprises.
Pas chauds pour le robot…
Pour la salle de traite, la famille Maire n’était pas du tout favorable à un robot. D’abord, la conjoncture laitière de 2015 n’incitait pas forcément à investir dans ce genre de technologie coûteuse. Et puis, les associés redoutaient les frais de maintenance ainsi qu'une nouvelle forme d’astreinte générée par l’asservissement induit par ce type de nouvelle technologie. « Avec une salle de traite, quand la traite est finie, on est tranquille », font-ils valoir ajoutant que le robot ne dispense pas le soir de devoir « pousser les vaches qui ne veulent pas se faire traire… ».
« Ligne haute, simple équipement, 2 X 12 »
Les Maire ont opté pour une salle de traite « ligne haute, simple équipement » de 2 X 12 places en épi à 50 degrés avec traite par l’arrière. Moins cher qu’un robot ou un roto, cette salle de traite économe doit permettre de traire, dans de bonnes conditions, un million de litres de lait, expliquent les associés. Avec leur installateur - la société Technic'Elevage (lire encadré ci-dessous) -, ils ont opté pour un équipement à la fois simple, fiable et privilégiant le confort des trayeurs. Les douze postes de traite servant à traire alternativement les douze vaches du quai droit puis les douze vaches du quai gauche, sont équipés du décrochage automatique mais pas de compteurs à lait, font remarquer les éleveurs.
"Quai sinus" et poids des griffes diminué de moitié
Pour le confort, sur les conseils de leur fournisseur, les éleveurs ont opté pour des "quai sinus". La forme des quais permet ainsi aux trayeurs de se positionner au plus près des mamelles pour la pose des griffes. Autre progrès : le poids des griffes a été divisé par deux, souligne François.
Mise en service en juin dernier, la nouvelle salle de traite du Gaec donne entière satisfaction à ses associés qui mettent une heure à deux - nettoyage compris - pour traire 70 laitières. « Elle est confortable, lumineuse, de plain-pied avec la laiterie », décrit Chantal.
Pour l’instant, les vaches qui ont accès à 13 hectares de pâturage n’ont pas encore passé la journée entière dans le bâtiment. « On commence à les habituer aux logettes », confient François et Yohan. Dans l’ancien bâtiment, les deux éleveurs devaient pailler la stabulation deux fois par jour. Avec les logettes, plus de paille du tout ! Le Gaec a même vendu de la paille cet été. Les associés raclent les bouses des logettes une fois par jour.