Les agricultrices fédératrices
La journée régionale des agricultrices s’est tenue mardi 24 septembre au lycée de Fontaines. Elles étaient une trentaine venant de toute la grande région Bourgogne Franche-Comté à avoir fait le déplacement. Autant pour échanger autour de leur place en agriculture que pour faire le point sur toutes leurs actions et sur les sujets d’actualité.

La commission des agricultrices de Saône-et-Loire a de quoi être fière. Forte de ses 25 membres, elle est non seulement la plus remplie, mais elle est aussi la plus dynamique par le nombre d’actions menées tout au long de l’année. « Nous venons des quatre coins du département et toutes les productions sont représentées, a relaté Colette Perrot, la présidente, notre objectif est la mise en valeur de notre métier ».
Et cette mise en valeur passe par de nombreuses actions : les fermes ouvertes permettant d’accueillir 2.000 élèves sur 90 exploitations, les rencontres dans les collèges avec 40 classes de 6e (soit 1.000 élèves) dans le cadre de la semaine du goût, une pièce de théâtre, un marché des producteurs, la participation à de nombreuses réunions, à des journées d’information, etc.
Les agricultrices saône-et-loiriennes peuvent ainsi affirmer qu’elles participent activement, à leur échelle, à la reconnaissance de toute une profession et de tout un ensemble de savoir-faire.
Le week-end dernier, a eu lieu la première marche Agrirose organisée au profit de la lutte contre le cancer du sein. Et c’est ça aussi les agricultrices : elles savent se mobiliser au-delà de leurs propres causes. 120 marcheurs ont répondu présents à cette marche, permettant ainsi à la commission des agricultrices de reverser près de 500 € à la Ligue contre le cancer !
Huit nouvelles
Et ce dynamisme fait des émules : cette année, huit jeunes femmes vont rejoindre la commission des agricultrices, apportant ainsi un regard nouveau et un regain de motivation.
Cette mobilisation de la Saône-et-Loire est aussi motivante pour les agricultrices du reste de la région. Notamment pour les représentantes de la Côte-d’Or et du Jura : dans leur département respectif, leur commission fédère beaucoup moins d’agricultrices et se montre, de fait, moins active. Cependant, leur présence à Fontaines témoigne de leur volonté de s’impliquer et de mobiliser davantage.
Quant aux collègues du Doubs, elles sont aussi très actives : constituée d’un noyau dur d’une vingtaine de personnes, la commission organise plusieurs réunions dans l’année autour des questions d’assurance, de droits, de santé, etc. Elle mène des actions fermes ouvertes, des opérations auprès des consommateurs, et a même organisé la venue de Christiane Lambert il y a quelques temps.
Oser s’affirmer
Parmi ces représentantes du Doubs, Catherine Faivre-Pierret, par ailleurs secrétaire adjointe de la commission nationale des agricultrices. L’occasion pour elle de faire le point sur tous les derniers sujets traités au niveau national. Notamment l’appel à la mobilisation autour du Ceta et du Mercosur.
En cette période préélectorale, elle a également évoqué une formation proposée à Paris en novembre "Oser s’affirmer en toute circonstance", « pour que vous ne vous sentiez pas moins capable ou légitime que les hommes de vous présenter ! », a-t-elle suggéré.
Nathalie Bonnot, la déléguée départementale aux droits des femmes qui œuvre beaucoup pour toutes les questions d’égalité homme femme, était également présente. Où se situe le secteur agricole sur ces questions d’égalité ? À l’image de ce qui se passe dans le reste de la société, il y a encore du chemin à parcourir. Les chiffres de 2015 parlent de plus d’un demi-million de femmes qui travaillent dans l’agriculture, représentant un quart des chefs d’exploitation (proportion stable depuis 10 ans). Les salariées agricoles sont à plus de 80 % embauchées en CDD. Lorsqu’elles sont en CDI, leur temps de travail et leur rémunération horaire sont inférieurs à ceux des hommes…
Pourtant de grandes avancées ont été obtenues, notamment concernant le congé maternité.
« Les choses évoluent, mais les clichés résistent encore un peu », a conclu Catherine Faivre-Pierret.
Les agricultrices fédératrices

La commission des agricultrices de Saône-et-Loire a de quoi être fière. Forte de ses 25 membres, elle est non seulement la plus remplie, mais elle est aussi la plus dynamique par le nombre d’actions menées tout au long de l’année. « Nous venons des quatre coins du département et toutes les productions sont représentées, a relaté Colette Perrot, la présidente, notre objectif est la mise en valeur de notre métier ».
Et cette mise en valeur passe par de nombreuses actions : les fermes ouvertes permettant d’accueillir 2.000 élèves sur 90 exploitations, les rencontres dans les collèges avec 40 classes de 6e (soit 1.000 élèves) dans le cadre de la semaine du goût, une pièce de théâtre, un marché des producteurs, la participation à de nombreuses réunions, à des journées d’information, etc.
Les agricultrices saône-et-loiriennes peuvent ainsi affirmer qu’elles participent activement, à leur échelle, à la reconnaissance de toute une profession et de tout un ensemble de savoir-faire.
Le week-end dernier, a eu lieu la première marche Agrirose organisée au profit de la lutte contre le cancer du sein. Et c’est ça aussi les agricultrices : elles savent se mobiliser au-delà de leurs propres causes. 120 marcheurs ont répondu présents à cette marche, permettant ainsi à la commission des agricultrices de reverser près de 500 € à la Ligue contre le cancer !
Huit nouvelles
Et ce dynamisme fait des émules : cette année, huit jeunes femmes vont rejoindre la commission des agricultrices, apportant ainsi un regard nouveau et un regain de motivation.
Cette mobilisation de la Saône-et-Loire est aussi motivante pour les agricultrices du reste de la région. Notamment pour les représentantes de la Côte-d’Or et du Jura : dans leur département respectif, leur commission fédère beaucoup moins d’agricultrices et se montre, de fait, moins active. Cependant, leur présence à Fontaines témoigne de leur volonté de s’impliquer et de mobiliser davantage.
Quant aux collègues du Doubs, elles sont aussi très actives : constituée d’un noyau dur d’une vingtaine de personnes, la commission organise plusieurs réunions dans l’année autour des questions d’assurance, de droits, de santé, etc. Elle mène des actions fermes ouvertes, des opérations auprès des consommateurs, et a même organisé la venue de Christiane Lambert il y a quelques temps.
Oser s’affirmer
Parmi ces représentantes du Doubs, Catherine Faivre-Pierret, par ailleurs secrétaire adjointe de la commission nationale des agricultrices. L’occasion pour elle de faire le point sur tous les derniers sujets traités au niveau national. Notamment l’appel à la mobilisation autour du Ceta et du Mercosur.
En cette période préélectorale, elle a également évoqué une formation proposée à Paris en novembre "Oser s’affirmer en toute circonstance", « pour que vous ne vous sentiez pas moins capable ou légitime que les hommes de vous présenter ! », a-t-elle suggéré.
Nathalie Bonnot, la déléguée départementale aux droits des femmes qui œuvre beaucoup pour toutes les questions d’égalité homme femme, était également présente. Où se situe le secteur agricole sur ces questions d’égalité ? À l’image de ce qui se passe dans le reste de la société, il y a encore du chemin à parcourir. Les chiffres de 2015 parlent de plus d’un demi-million de femmes qui travaillent dans l’agriculture, représentant un quart des chefs d’exploitation (proportion stable depuis 10 ans). Les salariées agricoles sont à plus de 80 % embauchées en CDD. Lorsqu’elles sont en CDI, leur temps de travail et leur rémunération horaire sont inférieurs à ceux des hommes…
Pourtant de grandes avancées ont été obtenues, notamment concernant le congé maternité.
« Les choses évoluent, mais les clichés résistent encore un peu », a conclu Catherine Faivre-Pierret.