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Colza

Colza : la campagne avait bien commencé…

La campagne 2017-2018 est une année moyenne pour le colza en net retrait par rapport à la campagne précédente qui fut exceptionnelle. Le colza a subi des à-coups climatiques marqués et la pression sanitaire (en particulier ravageurs) a parfois été forte.

Colza  : la campagne avait bien commencé…

Après des semis réalisés en période optimale et dans de bonnes conditions, le colza s’est bien développé à l’automne et était beau entrée hiver.

Le début de l’hiver a été doux et surtout très arrosé. Dans les situations hydromorphes, le colza a souffert et l’enracinement a été dégradé.

La reprise a été précoce vers la mi-février mais le coup de froid de la fin du mois a stoppé le colza dans son élan engendrant des pertes de biomasses (réserve potentielle). Le manque de rayonnement du mois de mars et début avril a été pénalisant pour la croissance et le colza n’a peu mettre que peu de « carburant » en réserve.

Mi-avril un temps estival s’est installé et la floraison a débuté. Les températures très élevées ont précipité l’avancée des stades ce qui a induit une forte demande d’éléments. Mais le colza, fragilisé, n’est pas arrivé à répondre à tous les besoins. Des avortements de fleurs se sont produit.  L’entrée en floraison a parfois été très difficile (nord de la région) et la floraison courte avec une re-floraison plus tardive dans les parcelles les plus impactées.  

Le nombre de siliques produites dans ces conditions difficiles a été inférieur à la moyenne.

La maturation a été perturbée par l’alternance de conditions climatiques humides et sèches. Une bonne nouaison (nombre de grains par silique) n’a compensé que partiellement le manque de siliques. Le bon rayonnement a favorisé le remplissage des graines et les PMG seront corrects.

Pression des ravageurs

Avec la douceur à l’automne, la pression des ravageurs (adultes et larves de grosse altise) était particulièrement forte et difficile à maitriser. Le charançon du bourgeon terminal progresse dans la Marne et le puceron vert vecteur de viroses était bien présent. Le colza, déjà fragilisé, a souffert de cette pression. Localement la pression méligèthes a également été très forte.

Les maladies de fin de cycle comme l’alternaria ont profité des situations où la protection fongicide n’était pas adaptée.

 Une fois de plus, l’implantation se révèle être un élément clef pour résister aux attaques. Les parcelles qui obtiennent les meilleurs résultats à la moisson sont généralement celles qui lèvent tôt, début septembre, avec une croissance continue à l’automne. Une levée rapide dans un sol bien structuré où l’humidité a été préservée est un impératif pour assurer un colza avec un système racinaire bien développé dès l’automne.

 

L.Ruck –M.Geloen- Terres Inovia

 

Colza : la campagne avait bien commencé…

Colza  : la campagne avait bien commencé…

Après des semis réalisés en période optimale et dans de bonnes conditions, le colza s’est bien développé à l’automne et était beau entrée hiver.

Le début de l’hiver a été doux et surtout très arrosé. Dans les situations hydromorphes, le colza a souffert et l’enracinement a été dégradé.

La reprise a été précoce vers la mi-février mais le coup de froid de la fin du mois a stoppé le colza dans son élan engendrant des pertes de biomasses (réserve potentielle). Le manque de rayonnement du mois de mars et début avril a été pénalisant pour la croissance et le colza n’a peu mettre que peu de « carburant » en réserve.

Mi-avril un temps estival s’est installé et la floraison a débuté. Les températures très élevées ont précipité l’avancée des stades ce qui a induit une forte demande d’éléments. Mais le colza, fragilisé, n’est pas arrivé à répondre à tous les besoins. Des avortements de fleurs se sont produit.  L’entrée en floraison a parfois été très difficile (nord de la région) et la floraison courte avec une re-floraison plus tardive dans les parcelles les plus impactées.  

Le nombre de siliques produites dans ces conditions difficiles a été inférieur à la moyenne.

La maturation a été perturbée par l’alternance de conditions climatiques humides et sèches. Une bonne nouaison (nombre de grains par silique) n’a compensé que partiellement le manque de siliques. Le bon rayonnement a favorisé le remplissage des graines et les PMG seront corrects.

Pression des ravageurs

Avec la douceur à l’automne, la pression des ravageurs (adultes et larves de grosse altise) était particulièrement forte et difficile à maitriser. Le charançon du bourgeon terminal progresse dans la Marne et le puceron vert vecteur de viroses était bien présent. Le colza, déjà fragilisé, a souffert de cette pression. Localement la pression méligèthes a également été très forte.

Les maladies de fin de cycle comme l’alternaria ont profité des situations où la protection fongicide n’était pas adaptée.

 Une fois de plus, l’implantation se révèle être un élément clef pour résister aux attaques. Les parcelles qui obtiennent les meilleurs résultats à la moisson sont généralement celles qui lèvent tôt, début septembre, avec une croissance continue à l’automne. Une levée rapide dans un sol bien structuré où l’humidité a été préservée est un impératif pour assurer un colza avec un système racinaire bien développé dès l’automne.

 

L.Ruck –M.Geloen- Terres Inovia