Sauvegarder les cadoles et les murgers en Bourgogne
A l’heure d’une société de plus en plus mondialisée, où le virtuel règne en maître, le patrimoine architectural demeure un point de repère, voire même un socle, pour bon nombre de personnes. Logique alors de préserver ce témoignage qui fleurie notamment au cœur de nos vignobles.

Si besoin était, l’incendie de Notre-Dame à Paris a rappelé combien certains monuments étaient des témoins précieux de notre histoire commune. Que leur disparition serait une perte incommensurable. Depuis de nombreuses années, institutionnels, professionnels, associations et particuliers se mobilisent en Bourgogne pour sauvegarder un patrimoine qui trouve une place de choix sur les clichés réalisés par les vacanciers au moment d’immortaliser leurs souvenirs.
Un travail de longue haleine
L’Association des Climats du vignoble de Bourgogne a mené, de 2015 à 2017, un minutieux travail d’inventaire permettant de recenser plus de 220 km de murs sur le périmètre viticole des Climats, souvent dans un piteux état. Fin 2017, un programme a été lancé pour la restauration et le maintien de ce patrimoine. En 2018, l’Association a lancé plusieurs appels à projets auprès des propriétaires privés et publics ; 81 ont été retenus, représentant 2,4 km de murs en pierre, 7 cabottes ainsi que des portes et des escaliers en pierre. Au 1er janvier 2019, 34 chantiers sont achevés et 13 sont en cours.
Une démarche à laquelle est également attaché le Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson. Depuis 2008, la Brigade départementale d’intervention paysagère s’est vu confier la restauration du petit patrimoine bâti et l’entretien du site. Elle organise aussi deux fois par an, en avril et en octobre, des stages de construction en pierre sèche permettant la diffusion d’une technique ancestrale et la sensibilisation à la protection de patrimoine.
Recenser et réhabiliter
Pour sa part, l’association Les cadeules de Martailly, créée en avril 2012, œuvre au recensement, au maintien et à l’entretien des éléments du patrimoine local en pierres sèches. A ce jour, 160 cadoles ont été recensées sur la commune. Alors que seulement 10 étaient en état, l’association en a réhabilité une cinquantaine d’autres. En sus de visites de groupe, l’association organise, le 1er dimanche du mois d’août, une marche baptisée Sur le chemin des cadoles.
Regroupant des professionnels passionnés par le travail de la pierre, l’association des Laviers & Muraillers de Bourgogne, née en 2009, associe des artisans qui mettent en valeur le patrimoine régional. Membre de la Fédération Française des Professionnels de la Pierre Sèche, cette structure propose aussi bien l’étude et la réalisation d’ouvrages (restauration ou création) entre murs en pierres sèches, toitures en laves ou taille de pierre que des stages de formation tout en organisant des évènements pour sensibiliser et promouvoir les métiers de la pierre. L’ambition est aussi de transmettre les connaissances de ses membres comme lors du stage organisé au mois d’avril au sein du lycée de l’horticulture et du paysage de Tournus.
Sauvegarder les cadoles et les murgers en Bourgogne

Si besoin était, l’incendie de Notre-Dame à Paris a rappelé combien certains monuments étaient des témoins précieux de notre histoire commune. Que leur disparition serait une perte incommensurable. Depuis de nombreuses années, institutionnels, professionnels, associations et particuliers se mobilisent en Bourgogne pour sauvegarder un patrimoine qui trouve une place de choix sur les clichés réalisés par les vacanciers au moment d’immortaliser leurs souvenirs.
Un travail de longue haleine
L’Association des Climats du vignoble de Bourgogne a mené, de 2015 à 2017, un minutieux travail d’inventaire permettant de recenser plus de 220 km de murs sur le périmètre viticole des Climats, souvent dans un piteux état. Fin 2017, un programme a été lancé pour la restauration et le maintien de ce patrimoine. En 2018, l’Association a lancé plusieurs appels à projets auprès des propriétaires privés et publics ; 81 ont été retenus, représentant 2,4 km de murs en pierre, 7 cabottes ainsi que des portes et des escaliers en pierre. Au 1er janvier 2019, 34 chantiers sont achevés et 13 sont en cours.
Une démarche à laquelle est également attaché le Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson. Depuis 2008, la Brigade départementale d’intervention paysagère s’est vu confier la restauration du petit patrimoine bâti et l’entretien du site. Elle organise aussi deux fois par an, en avril et en octobre, des stages de construction en pierre sèche permettant la diffusion d’une technique ancestrale et la sensibilisation à la protection de patrimoine.
Recenser et réhabiliter
Pour sa part, l’association Les cadeules de Martailly, créée en avril 2012, œuvre au recensement, au maintien et à l’entretien des éléments du patrimoine local en pierres sèches. A ce jour, 160 cadoles ont été recensées sur la commune. Alors que seulement 10 étaient en état, l’association en a réhabilité une cinquantaine d’autres. En sus de visites de groupe, l’association organise, le 1er dimanche du mois d’août, une marche baptisée Sur le chemin des cadoles.
Regroupant des professionnels passionnés par le travail de la pierre, l’association des Laviers & Muraillers de Bourgogne, née en 2009, associe des artisans qui mettent en valeur le patrimoine régional. Membre de la Fédération Française des Professionnels de la Pierre Sèche, cette structure propose aussi bien l’étude et la réalisation d’ouvrages (restauration ou création) entre murs en pierres sèches, toitures en laves ou taille de pierre que des stages de formation tout en organisant des évènements pour sensibiliser et promouvoir les métiers de la pierre. L’ambition est aussi de transmettre les connaissances de ses membres comme lors du stage organisé au mois d’avril au sein du lycée de l’horticulture et du paysage de Tournus.
Sauvegarder les cadoles et les murgers en Bourgogne

Si besoin était, l’incendie de Notre-Dame à Paris a rappelé combien certains monuments étaient des témoins précieux de notre histoire commune. Que leur disparition serait une perte incommensurable. Depuis de nombreuses années, institutionnels, professionnels, associations et particuliers se mobilisent en Bourgogne pour sauvegarder un patrimoine qui trouve une place de choix sur les clichés réalisés par les vacanciers au moment d’immortaliser leurs souvenirs.
Un travail de longue haleine
L’Association des Climats du vignoble de Bourgogne a mené, de 2015 à 2017, un minutieux travail d’inventaire permettant de recenser plus de 220 km de murs sur le périmètre viticole des Climats, souvent dans un piteux état. Fin 2017, un programme a été lancé pour la restauration et le maintien de ce patrimoine. En 2018, l’Association a lancé plusieurs appels à projets auprès des propriétaires privés et publics ; 81 ont été retenus, représentant 2,4 km de murs en pierre, 7 cabottes ainsi que des portes et des escaliers en pierre. Au 1er janvier 2019, 34 chantiers sont achevés et 13 sont en cours.
Une démarche à laquelle est également attaché le Grand Site de France Solutré Pouilly Vergisson. Depuis 2008, la Brigade départementale d’intervention paysagère s’est vu confier la restauration du petit patrimoine bâti et l’entretien du site. Elle organise aussi deux fois par an, en avril et en octobre, des stages de construction en pierre sèche permettant la diffusion d’une technique ancestrale et la sensibilisation à la protection de patrimoine.
Recenser et réhabiliter
Pour sa part, l’association Les cadeules de Martailly, créée en avril 2012, œuvre au recensement, au maintien et à l’entretien des éléments du patrimoine local en pierres sèches. A ce jour, 160 cadoles ont été recensées sur la commune. Alors que seulement 10 étaient en état, l’association en a réhabilité une cinquantaine d’autres. En sus de visites de groupe, l’association organise, le 1er dimanche du mois d’août, une marche baptisée Sur le chemin des cadoles.
Regroupant des professionnels passionnés par le travail de la pierre, l’association des Laviers & Muraillers de Bourgogne, née en 2009, associe des artisans qui mettent en valeur le patrimoine régional. Membre de la Fédération Française des Professionnels de la Pierre Sèche, cette structure propose aussi bien l’étude et la réalisation d’ouvrages (restauration ou création) entre murs en pierres sèches, toitures en laves ou taille de pierre que des stages de formation tout en organisant des évènements pour sensibiliser et promouvoir les métiers de la pierre. L’ambition est aussi de transmettre les connaissances de ses membres comme lors du stage organisé au mois d’avril au sein du lycée de l’horticulture et du paysage de Tournus.